Sociologie chrétienne
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Vatican II: absence de la messe comme sacrifice expiatoire-propitiatoire

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Vatican II: absence de la messe comme sacrifice expiatoire-propitiatoire Empty Vatican II: absence de la messe comme sacrifice expiatoire-propitiatoire

Message par Chriscato94 Sam 6 Mai - 2:19

ON a vu qu’un des problèmes du novus ordo  de 2002 était que malgré l’exigence du grégorien, et la mention du sacrifice expiatoire-satisfactoire, le pouvoir donné aux postconciliaires locaux  faisait en sorte qu’il se trouvait sans grande défense.  Mais il y a plus intéressant et plus troublant :  Il y a bien une référence au sacrifice propitiatoire du Xt dans la constitution dogmatique Lumen Gentium, 8 :

Dum vero Christus, "sanctus, innocens, impollutus" (Hebr 7,26), peccatum non novit (cf. 2Cor 5,21), sed sola delicta populi repropitiare venit (

il est venu en propitiation pour les seuls délits du peuple


Mais aucune référence dans la constitution sur la litugie. Tout se passe comme si le catéchisme réintroduisait la notion liturgique absente du concile Vatican II, opérant une synthèse entre celui-ci et Trente.
Alors y a-t-il ou non saint sacrifice expiatoire et propitiatoire? L’esssence de la messe c’est Trente ou Vatican II ou les 2?   Le caté indique que c’est les 2, mais  Vatican II ne l’indique pas… Cela fera donc une grande différence si on cite Vatican II tout seul, ou si on le cite en ajoutant Trente. Et pourquoi Vatican II a –t-il tu le sacrifice expiatoire en liturgie tout en l’affirmant au au sujet du sacrifice du Xt?  Il serait prudent il semble de continuer à citer Trente le plus possible pour protéger la liturgie…
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Analyse de Vatican II sur la liturgie

Voici les passages ou la nature plus profonde de la liturgie sont traités, et les passages plus fragilisants :

4. Enfin, obéissant fidèlement à la Tradition, le saint Concile déclare que la sainte Mère l’Église considère comme égaux en droit et en dignité tous les rites légitimement reconnus, et qu’elle veut, à l’avenir, les conserver et les favoriser de toutes manières ; et il souhaite que, là où il en est besoin, on les révise entièrement avec prudence dans l’esprit d’une saine tradition et qu’on leur rende une nouvelle vigueur en accord avec les circonstances et les nécessités d’aujourd’hui.

--Donc les orientaux gardent leur rite, si ressemblant à la messe tridentine


I. Nature de la liturgie et son importance dans la vie de l’Église
6. L’œuvre du salut continuée par l’Église se réalise dans la liturgie
C’est pourquoi, de même que le Christ a été envoyé par le Père, ainsi lui-même envoya ses Apôtres, remplis de l’Esprit Saint, non seulement pour que, proclamant l’Évangile à toute créature [14], ils annoncent que le Fils de Dieu, par sa mort et sa résurrection, nous a délivrés du pouvoir de Satan [15] ainsi que de la mort, et nous a transférés dans le Royaume du Père, mais aussi afin qu’ils exercent cette œuvre de salut qu’ils annonçaient, par le sacrifice et les sacrements autour desquels gravite toute la vie liturgique…


--le sacrifice tout court


Semblablement, chaque fois qu’ils mangent la Cène du Seigneur, ils annoncent sa mort jusqu’à ce qu’il vienne [18]. C’est pourquoi, le jour même de la Pentecôte, où l’Église apparut au monde, « ceux qui accueillirent la parole » de Pierre « furent baptisés ». « Et ils étaient assidus à l’enseignement des Apôtres, à la communion fraternelle dans la fraction du pain et aux prières... louant Dieu et ayant la faveur de tout le peuple » (Ac 2, 41-47). Jamais, dans la suite, l’Église n’omit de se réunir pour célébrer le mystère pascal ; en lisant « dans toutes les Écritures ce qui le concernait » (Lc 24, 27), en célébrant l’Eucharistie dans laquelle « sont rendus présents la victoire et le triomphe de sa mort [19] » et en rendant en même temps grâces « à Dieu pour son don ineffable » (2 Co 9, 15) dans le Christ Jésus « pour la louange de sa gloire » (Ep 1, 12) par la puissance de l’Esprit Saint.

-- cène, communion, fraction du pain, mystère pascal, eucharistie (action de grâce)


7. Présence du Christ dans la liturgie
Pour l’accomplissement d’une si grande œuvre, le Christ est toujours là auprès de son Église, surtout dans les actions liturgiques. Il est là présent dans le sacrifice de la messe [20], et dans la personne du ministre, « le même offrant maintenant par le ministère des prêtres, qui s’offrit alors lui-même sur la croix » et, au plus haut degré, sous les espèces eucharistiques. …


--sacrifice de la messe, offrande


C’est donc à juste titre que la liturgie est considérée comme l’exercice de la fonction sacerdotale de Jésus Christ, exercice dans lequel la sanctification de l’homme est signifiée par des signes sensibles et réalisée d’une manière propre à chacun d’eux, et dans lequel le culte public intégral est exercé par le Corps mystique de Jésus Christ, c’est-à-dire par le Chef et par ses membres.

--culte


Par conséquent, toute célébration liturgique, en tant qu’œuvre du Christ prêtre et de son Corps qui est l’Église, est l’action sacrée par excellence dont nulle autre action de l’Église ne peut atteindre l’efficacité au même titre et au même degré.

--action sacrée, célébration


10. La liturgie, sommet et source de la vie de l’Église
Toutefois, la liturgie est le sommet vers lequel tend l’action de l’Église, et en même temps la source d’où découle toute sa vertu. Car les labeurs apostoliques visent à ce que tous, devenus enfants de Dieu par la foi et le baptême, se rassemblent, louent Dieu au milieu de l’Église, participent au sacrifice et mangent la Cène du Seigneur.


--sacrifice, manger


En retour, la liturgie elle-même pousse les fidèles rassasiés des « mystères de la Pâque » à n’avoir plus « qu’un seul cœur dans la piété [26] » ; elle prie pour « qu’ils gardent dans leur vie ce qu’ils ont saisi par la foi [27] » ; et le renouvellement dans l’Eucharistie de l’alliance du Seigneur avec les hommes attire et enflamme les fidèles à la charité pressante du Christ. C’est donc de la liturgie, et principalement de l’Eucharistie, comme d’une source, que la grâce découle en nous et qu’on obtient avec le maximum d’efficacité cette sanctification des hommes, et cette glorification de Dieu dans le Christ, que recherchent, comme leur fin, toutes les autres œuvres de l’Église.

--eucharistie, glorification



C’est pourquoi, dans le sacrifice de la messe, nous demandons au Seigneur « qu’ayant agréé l’oblation du sacrifice spirituel » il fasse pour lui « de nous-mêmes une éternelle offrande [32] ».

--sacrifice, offrande, oblation


une bonne initiation qui leur donne l’intelligence des rites sacrés et les y fasse participer de toute leur âme, et aussi par la célébration même des saints mystères et par les autres exercices de piété, imprégnés d’esprit liturgique ; également, ils apprendront à observer les lois liturgiques, de telle sorte que la vie des séminaires et des maisons de religieux soit profondément façonnée par l’esprit de la liturgie.

--célébration des mystères


1. Pour que le peuple chrétien bénéficie plus sûrement des grâces abondantes dans la liturgie, la sainte Mère l’Église veut travailler sérieusement à la restauration générale de la liturgie elle-même. Car celle-ci comporte une partie immuable, celle qui est d’institution divine, et des parties sujettes au changement qui peuvent varier au cours des âges ou même le doivent, s’il s’y est introduit des éléments qui correspondent mal à la nature intime de la liturgie elle-même, ou si ces parties sont devenues inadaptées. Cette restauration doit consister à organiser les textes et les rites de telle façon qu’ils expriment avec plus de clarté les réalités saintes qu’ils signifient, et que le peuple chrétien, autant qu’il est possible, puisse facilement les saisir et y participer par une célébration pleine, active et communautaire.

--partie immuable, partie changeante. Participation active


En vertu du pouvoir donné par le droit, l’organisation de la liturgie, appartient aussi, dans les limites fixées, aux diverses assemblées d’évêques légitimement constituées, compétentes sur un territoire donné.

--Pouvoir des postconciliaires  locaux


Enfin, on ne fera des innovations que si l’utilité de l’Église les exige vraiment et certainement, et après s’être bien assuré que les formes nouvelles sortent des formes déjà existantes par un développement en quelque sorte organique.

--développement organique, sans rupture.


33. Bien que la liturgie soit principalement le culte de la divine majesté,

--culte de divine majesté


Les rites manifesteront une noble simplicité, seront d’une brièveté remarquable et éviteront les répétitions inutiles ; ils seront adaptés à la capacité de compréhension des fidèles et, en général, il n’y aura pas besoin de nombreuses explications pour les comprendre.

--adaptation aux fidèles   (donc ceux des ans 60-70…)


Celle-ci (homélie) puisera en premier lieu à la source de la Sainte Écriture et de la liturgie, puisqu’elle est l’annonce des merveilles de Dieu


--Le biblisme plus manipulable…


1. L’usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins
2. Toutefois, soit dans la messe, soit dans l’administration des sacrements, soit dans les autres parties de la liturgie, l’emploi de la langue du pays peut être souvent très utile pour le peuple ; on pourra donc lui accorder une plus large place, surtout dans les lectures et les monitions, dans un certain nombre de prières et de chants, conformément aux normes qui sont établies sur cette matière dans les chapitres suivants, pour chaque cas.
3. Ces normes étant observées, il revient à l’autorité ecclésiastique qui a compétence sur le territoire, mentionnée à l’article 22 (même, le cas échéant, après avoir délibéré avec les évêques des régions limitrophes de même langue), de statuer si on emploie la langue du pays et de quelle façon, en faisant agréer, c’est-à-dire ratifier, ses actes par le Siège apostolique.


--Latin, avec permission du francais et pouvoir des locaux…



37. L’Église, dans les domaines qui ne touchent pas la foi ou le bien de toute la communauté, ne désire pas, même dans la liturgie, imposer la forme rigide d’un libellé unique : bien au contraire, elle cultive les qualités et les dons des divers peuples et elle les développe ; tout ce qui, dans les mœurs, n’est pas indissolublement lié à des superstitions et à des erreurs, elle l’apprécie avec bienveillance et, si elle peut, elle en assure la parfaite conservation ; qui plus est, elle l’admet parfois dans la liturgie elle-même, pourvu que cela s’harmonise avec les principes d’un véritable et authentique esprit liturgique.

--Comment alors contrôler la messe western ?


47. La messe et le mystère pascal
Notre Sauveur, à la dernière Cène, la nuit où il était livré, institua le sacrifice eucharistique de son Corps et de son Sang pour perpétuer le sacrifice de la croix au long des siècles, jusqu’à ce qu’il vienne, et pour confier ainsi à l’Église, son Épouse bien-aimée, le mémorial de sa mort et de sa résurrection : sacrement de l’amour, signe de l’unité, lien de la charité [36], banquet pascal dans lequel le Christ est mangé, l’âme est comblée de grâce, et le gage de la gloire future nous est donné [37].


--sacrifice eucharistique, de la croix, mémorial, banquet


48. Participation active des fidèles
Aussi l’Église se soucie-t-elle d’obtenir que les fidèles n’assistent pas à ce mystère de la foi comme des spectateurs étrangers et muets, mais que, le comprenant bien dans ses rites et ses prières, ils participent de façon consciente, pieuse et active à l’action sacrée, soient formés par la Parole de Dieu, se restaurent à la table du Corps du Seigneur, rendent grâces à Dieu ; qu’offrant la victime sans tache, non seulement par les mains du prêtre, mais aussi en union avec lui, ils apprennent à s’offrir eux-mêmes et, de jour en jour, soient consommés, par la médiation du Christ [38], dans l’unité avec Dieu et entre eux pour que, finalement, Dieu soit tout en tous.


--action sacrée, table du seigneur, victime sans tache


On veillera cependant à ce que les fidèles puissent dire ou chanter ensemble, en langue latine, aussi les parties de l’ordinaire de la messe qui leur reviennent.

--chant latin préservé


Mais si quelque part un emploi plus large de la langue du pays dans la messe semble opportun, on observera ce qui est prescrit à l’article 40 de la présente Constitution.

--…mais pouvoir aux locaux… La musique western-country?...


participant à l’Eucharistie, ils fassent mémoire de la passion, de la résurrection et de la gloire du Seigneur Jésus, et rendent grâces à Dieu qui les « a régénérés pour une vivante espérance par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts » (1 P 1, 3)

--eucharistie, mémoire


112. Dignité de la musique sacrée
La tradition musicale de l’Église universelle constitue un trésor d’une valeur inestimable qui l’emporte sur les autres arts, du fait surtout que, chant sacré lié aux paroles, il fait partie nécessaire ou intégrante de la liturgie solennelle.
Certes, le chant sacré a été exalté tant par la Sainte Écriture [42] que par les Pères et par les Pontifes romains ; ceux-ci, à une époque récente, à la suite de saint Pie X, ont mis en lumière de façon plus précise la fonction ministérielle de la musique sacrée dans le service divin.
C’est pourquoi la musique sacrée sera d’autant plus sainte qu’elle sera en connexion plus étroite avec l’action liturgique, en donnant à la prière une expression plus agréable, en favorisant l’unanimité ou en rendant les rites sacrés plus solennels. Mais l’Église approuve toutes les formes d’art véritable, si elles sont dotées des qualités requises, et elle les admet pour le culte divin.


--liturgie solennelle,  mais « toutes les formes d’art »… Art western?


116. Chant grégorien et polyphonie
L’Église reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine ; c’est donc lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales d’ailleurs, doit occuper la première place.
Les autres genres de musique sacrée, mais surtout la polyphonie, ne sont nullement exclus de la célébration des offices divins, pourvu qu’ils s’accordent avec l’esprit de l’action liturgique, conformément à l’article 30.


--Primauté du grégorien mais 30 concerne la participation active. Et effectivement la messe western est extrêmement active…


117. L’édition des livres de chant grégorien
On achèvera l’édition typique des livres de chant grégorien ; bien plus, on procurera une édition plus critique des livres déjà édités postérieurement à la restauration de saint Pie X.
Il convient aussi que l’on procure une édition contenant des mélodies plus simples à l’usage des petites églises.


--insistance sur le grégorien….


118. Le chant religieux populaire
Le chant religieux populaire sera intelligemment favorisé pour que, dans les exercices pieux et sacrés, et dans les actions liturgiques elles-mêmes, conformément aux normes et aux prescriptions des rubriques, les voix des fidèles puissent se faire entendre.


--le chant pop.  Donc le grégorien est facultatif? Pourra-t-il protéger la liturgie, en aura-t-il la force d’application ?


Il y a 3 références au concile de Trente :
A la session 13 sur l’eucharistie :
19] Conc. de Trente, sess. 13, 11 octobre 1551, Décret Dess. Eucharist. c. 5 : Conc. de Trente, Diariorum, Actorum, Epistolarum, Tractatuum nova collectio, ed. Soc. Goerresiana, t. VII. Actorum pars IV, Fribourg-en-Brisgau, 1961, p. 202.
Et 2 à la session 22 sur le saint sacrifice expiatoire et propitiatoire, et seule la note 20 se rapproche du saint sacrifice expiatoire
[20] Conc. de Trente, sess. 22, 17 septembre 1562, doctr. Dess. Missae sacrif., c. 2 : Conc. de Trente, ed. cit., t. VIII. Actorum pars V, Fribourg-en-Brisgau, 1919, p. 960.
Elle est un renvoi du texte suivant de Vatican II: . « Il est là présent dans le sacrifice de la messe [20], et dans la personne du ministre, « le même offrant maintenant par le ministère des prêtres, qui s’offrit alors lui-même sur la croix » et, au plus haut degré, sous les espèces eucharistiques. … »
Absence de l’aspect expiatoire-propitiatoire.

[34] Cf. Conc. de Trente, sess. 22, 17 septembre 1562, doctr. Dess. Missae sacrif., c. 8. – Conc. de Trente, ed. cit., VIII, 961.

--cette note concerne la valeur pédagogique de la messe

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