Autopsie d'une communauté: les Clercs de St Viateur (CSV)

2017

Janvier

D’autres ont laissé un goût de fiel et ont teinté d’amertume, de peine et de souffrances l’année qui vient de s’écouler….
C’est l’insécurité grandissante et accablante qui nous a parfois portés à avoir un regard lourd et destructeur jusqu’à manquer à l’amour fraternel. Comme Viateurs, nous sommes interpellés par la parole de Jésus qui nous invite à avancer et au large et à jeter nos filets.

--Pas un mot sur l’expiation des péchés et la pénitence et les justes châtiments…


Un renouvellement sinon un changement du regard pour avancer dans la confiance pour cheminer dans un souci de construire ensemble pour être témoin non d’un passé qui déchante mais d’un avenir qui enchante

--encore la cuculisation en plein CHSLD


De se débarrasser de toutes nos vieilles lunettes pour apprécier la vie, le monde, nos frères et sœurs avec une nouvelle vision : Vision empreinte de compassion et d’amour• Vision débarrassée de toutes vilénies• Vision pure et droite guérie de tous les maux, de toute cataracte de l’esprit et de• tout glaucome du cœur Vision désobstruée de jugement désobligeant et d’antipathie caractérisée• Vision remplie de Dieu, vision de paix et d’amour vrai•…
Gardons la certitude que Jésus fait route avec nous et que Lui seul peut soutenir notre histoire d’aujour‐ d’hui, plus particulièrement lorsque celle‐ci éprouve sa fragilité et un sentiment d’échec…L’Esprit du Christ travaille toujours et pour toujours à l’intérieur de notre communauté viatorienne

--cucu. Jésus ne fait pas route à n’importe quelle condition. Et comment donc l’Esprit peut-il garder le noviciat vide alors que celui des dominicains de Washington est plein, avec une société à peu près comparable. Et idem pour la FSSP dans le monde? (0.75 séminariste par lieu de culte)


Mars

e. Nous sommes invités à regarder vers l’avenir et à dégager les pistes qui favoriseront un plus grand consensus. Il est clair qu’il est à exclure toute velléité de faire tabula rasa de ce qui se vit comme une inspiration de l’Esprit à notre communauté pour aujourd’hui. (Sur le chapitre genéral de 2018)

--Donc toute remise en cause des gaffes possibles de 1965-2000 est exclue. Ils s’enfoncent dans le trou. Leur notion d’espérance horizontale est donc radicalement faussée.


avril

En regardant attentivement le contenu des décisions énumérées on peut se demander s’il y avait, à l’époque, un groupe dominateur qui imposait son influence sur un groupe dominé?
(Wilfrid Bernier, CSV sur des écrits de csv du 19e s.)

--Réflexe dangereux de génération défroquée : on rejette l’obéissance d’hier au lieu de remettre en question le relâchement antiascétique et antipénitentiel et antiobéissance et antifroc d’aujourd’hui,


Mai

La vertu de l’espérance, une des trois vertus théologales apprises au long de notre chemine‐ ment chrétien, est celle du courage, du témoi‐ gnage et de l’avenir.

--Imprécis. On oublie le principal : les fins dernières extramondaines. Ca fait partie de la cuculisation par censure de L’enfer et du purgatoire.


En jetant un regard sur notre monde actuel, nous serions portés à som‐ brer dans les nuages de l’angoisse, de la nostal‐ gie et du découragement. Sur le plan international, la montée fulgurante de l’extrémisme nous réserve presque quoti‐ diennement des surprises toujours plus vio‐ lentes et coûteuses en vies humaines. L’atten‐ tat‐suicide de Manchester en Angleterre où ont perdu la vie des dizaines de personnes, d’ados pour la plupart dont le seul crime était d’assis‐ ter à un concert, sème la consternation. Nous nous demandons jusqu’où ces monstres de Daesh iront‐ils dans leurs actes d’horreur. Et l’on se rend compte que la solution ne se trouve pas dans le repli sur soi du « Brexit »

--Voilà le domaine de l’espérance pour le Provincial!!! ON crois rêver. La génération défroquée de l’UMontréal parle….

Notre Église, avec François, est appelée à être prophétique. Pourtant, la menace de la sclérose est permanente. Le conservatisme a la couenne dure. Toute tentative d’épuration et d’explora‐ tion de nouveaux chemins se butte à une résis‐ tance féroce parfois imperceptible et sournoise. Notre communauté connaît ses soubresauts et navigue parfois dans des eaux tumultueuses, ballotée par les vagues de la peur, des rivalités, des conséquences du passé, de l’avant‐gardisme inconsidéré des uns, de la prudence paralysante des autres, de l’ennui, de la nostalgie, de la dé‐ prime et autres maux obstruant tous les pas‐ sages conduisant à la joie véritable….

--Aveuglement notable. Seuls les tests peuvent départager l’avant-gardisme et le conservatisme. L’avant gardisme a échoué. Il ne reste que le « conservatisme » à tester ET CELA EST REFUSE A PRIORI, sans test. D’où mort. Il faut le courage de constater l’échec et les crimes de la génération défroquée. Surtout à l'UMontréal...


Rendre compte de l'espérance qui est en nous : n’est‐ce pas un beau projet pour notre communauté, un défi à relever par chaque Viateur? Transformer nos revers en germes d’espé‐ rance, voilà ce qui devrait faire vibrer toutes nos cordes communautaires. Rendre compte de l'espérance qui est en nous : c’est opposer un refus absolu à tout ce qui est abattement, envie de tout lâcher, accusations contre les autres, jugement destructeur… Rendre compte de l'espérance qui est en nous : c’est dire combien cette espérance née• de la résurrection du Christ bouleverse nos vies ; c'est pouvoir relire nos chemins d’Em‐• maüs à la lumière de ce que chacun et communautairement nous avons appor‐ té dans l’édification de notre commu‐ nauté; c’est redire•…

--peptalk artificiel et insignifiant. Espérance encore horizontale, fins dernières absentes.


Et si nous décrétions dans chacune de nos vies une « journée de l’espérance » au cours de laquelle, en ce beau temps pascal (Dépêchons-nous, la Pentecôte approche!) : nous nous efforcerions de regarder ce qui se réalise de bien dans le monde, dans notre société, dans notre communauté, en nous et autour de nous; nous cesserions de broyer du noir et de juger les autres parfois sans ménagement; nous prendrions le temps de dire à l’autre que nous l’aimons malgré nos différences; nous chercherions à poser, avec beaucoup de détachement, des gestes qui font grandir notre communauté ; nous nous abstiendrions d’alimenter le négatif et le pessimisme qui se présentent dans notre paysage plus souvent qu’autrement; nous approfondirions des pages de l’évangile qui nous montrent un Jésus libérateur, humble, attentif à la souffrance humaine et toujours soucieux d’apporter salut (santé, guérison) et paix.




Ma joie et mon espérance : en JésusChrist, je suis une mission sur cette terre; et pour cela je suis dans ce monde ( thème du chapitre général 2018, paroles de Francois)

--encore la cuculisation antisacrificielle. Espérance encore horizontale. Il n’y a pas de preuve que L’espérance horizontale n’implique pas l’espérance que les CSV québécois subissent un châtiment divin et providentiel exemplaire, une condamnation à mort.


Il faut développer les attitudes d’accueil et d’ouverture; (Ambeault)

--Accentue le manque grave de fermeture sur le monde pour un juste équilibre. Manque de l’Imitation de JC comme lecture obligatoire, manque de l’habit (défroquage)


Juin

L ’arrivée du Concile Vatican II apporte bien des changements dans les communautés reli‐ gieuses. Pensons aux costumes des communautés féminines qui subissent bien des changements et, pour les hommes, la fin du port de la soutane.

--Absolument rien à voir avec le concile. C’est le paraconcile de la génération défroquée et de la messe à gogo au Québec…


Les Clercs de Saint‐Viateur n’échappent pas au vent de changement engendré par les Pères de l’Église. L’anecdote suivant se déroule avant le concile. Pour bien comprendre le tout, il faut revoir nos constitu‐ tions et replacer l’événement dans la mentalité de l’époque. Avant le passage de Vatican II, les constitutions des Clercs de Saint‐Viateur mentionnent deux classes dans la congrégation : celle des catéchistes, revêtus ou non du sacerdoce et celle des aides‐temporels. 1 Les constitutions mentionnent également qu’il y a trois rangs dans la congrégation : celui des caté‐ chistes et des aides‐temporels mineurs, profès de vœux temporaires; celui des catéchistes et des aides ‐temporels formés, profès de vœux perpétuels; ce‐ lui des catéchistes majeurs… L’article 17 mentionne « Les catéchistes majeurs forment le corps dirigeant de la congrégation, en ce sens qu’ils ont seuls voix active et passive dans les chapitres, et que certaines charges leur sont réser‐ vées par les constitutions ». C’est là que le bât blesse. (Bernier)

--le bât blesse? Pourquoi ca? On devine l’influence mondaine sur l’obéissance, le relâchement. A mon avis Querbes aurait vomi.


Nous sommes héritiers des rêves de nos pères, héritiers de l’espérance qui n’a pas dé‐ çu nos mères et nos pères fondateurs, nos aînés. Nous sommes héritiers de nos anciens qui ont eu le courage de rêver ; et comme eux, aujourd’hui, nous voulons, nous aussi, chanter : Dieu ne trompe pas, l’espérance en lui ne déçoit pas. Dieu vient à la rencontre de son peuple. (Francois et provincial

--Encore l’espérance horizontalisée. On oublie, on censure au max l’idée de Dieu PUNIT aussi, et que ca n’a rien de contraire à l’espérance…


Sept

N’écriviez-vous pas en 1838 au Pape Grégoire XVI : « Cette société est religieuse... les associés sont des Clercs paroissiaux. Ils sont Catéchistes et enseignent la Doctrine chrétienne tirée principalement du Catéchisme romain... Ils invoquent la protection de saint Viateur, qui fut clerc lyonnais de l’Ordre des lecteurs... ?» (L’Esprit vivant du Père Querbes, Rome 1998, p. 12 ) Oui, dans un monde difficile et plutôt hostile à la réalité religieuse comme la France de votre époque, nous voulons ici au Canada, en cette terre de Nouvelle-France, poursuivre votre intuition de porter au monde la Bonne Nouvelle du Salut. ….
le Père Thomas Langenfeld écrivait en 1978 dans une lettre pastorale : « Une autre qualité sur laquelle j’insisterais, c’est celle du courage et même d’une certaine audace ». Voilà cher Père Querbes ce qui nous habite en ce moment. Un sentiment d’urgence pour bouger, pour faire autrement, pour donner au monde d’ici une vision plus actuelle et pertinente de la foi. Nos engagements auprès des pauvres, des laissés-pour-compte et des jeunes dans les écoles et les mouvements sont des moyens de nos audaces….
. Nos engagements, à votre suite dans les paroisses, témoignent de notre désir de faire le catéchisme et un service des saints autels dont vous auriez été fier cher Père Querbes.

--A la bonne heure LES AUTELS…le CATECHISME ROMAIN. Ce qui implique fermeture sur le monde si celui-ci est hostile, ou en tout cas c’est l’hypothèse probable. Donc le 2e paragraphe annule le 1er car il retourne vers la mondanité horizontale. Echec assuré. Des textes de 1978, en pleine période de domination de la génération défroquée, sont de ce point de vue, des vieilleries n’ayant rien à voir avec l’avenir.


. Le Père Audet, un autre de vos successeurs écrivait en 1990 : « Cette Parole de vie vous la portez d’une manière particulière dans ce que vous êtes en tant que disciples du Christ, marchant à sa suite en raison de l’appel que vous avez reçu au baptême et qui s’est précisé dans votre vocation à la vie religieuse et à la mission viatorienne dans la tradition querbésienne. » C’est ainsi qu’ensemble nous tentons de former une Église aux allures nouvelles, que nous osons une pastorale plus ouverte au monde et ses besoins ( Francoeur)

--Audet. Le Dieu libérateur qui libère librement des libertés à libéber (comme il écrit dans un texte d’une autre année) , de la fac de Mtl en 68!!! Ils perdent absolument leur temps avec les vieilleries de 1970, l’ouverture mondaine en plein consumérisme qui entraine censure des fins dernières et messes à gogo.



la session annuelle de formation pour y accueillir et approfondir le thème de l’année. Entendez‐vous? Un monde crie. Un monde chante. Un monde marche. Les équipes SPV veulent ainsi vivre debout et se mettre à l’écoute du souffle de la terre pour y percevoir ce qui est tristesse mais aussi joie dans la tendresse, ce qui est injustice mais aussi engagement solidaire dans la simplicité, ce qui est destruction de la vie mais aussi ce qui est création renouvelée dans la confiance. (St Jacques)

--Horizontalisme mondanisant et cuculisant. Echec assuré. Plus une religion/pasto est mondaine plus elle est indifférente


Oct

Il y a des traversées du désert et des mers agitées. Être Viateurs et demeurer fidèles à l’engagement pris il y a 25 ans relève d’une action de la grâce divine dans un contexte de désenchantement et découragement.

--Ok, on voit le réel. Le problème c’est que on garde les yeux fermés sur les dominicains de Washington, la FSSP, la comm.St Martin aux noviciats pleins… C’est pathologique, impardonnable


Entre autre, il soulignait qu'une belle vie spirituelle et communautaire y était vécue et OUVERTE à tous ceux et celles de l'extérieur qui veulent y participer. Le Pape François appelle ça « l'ouverture au monde ». Pour encore attirer notre regard vers le b (Pépin, un des accusé du recours collectif)

--l’ouveture répétée au fil du temps dégénère nécessairerement en béance décadente. Il faut une fermeture explicite, c’est une de clefs de sortie de décadence.

À la visite annuelle au cimetière à Joliette comme à Rigaud, nous sommes nombreux à cheminer au Calvaire afin de déposer au pied de la croix nos deuils, nos actions de grâce et des demandes à Dieu et à ces frères passés sur l’autre rive. (Mageau)

--Ok, un peu d’extramondain. Le problème est que l’extramondain ne doit pas être marginal en pasto, mais absolument central


Déc

Nous portons l’espérance qu’en 2018 nous puissions continuer à créer une communauté qui tra‐ vaille dans la paix et l’harmonie; Nous portons l’espérance que le Seigneur fera route avec tous les Viateurs aux quatre coins du monde pour que le rêve querbésien continue de grandir et de s’étendre; Nous portons l’espérance que la Parole du Christ touchera des cœurs et son royaume d’amour s’installera dans notre Monde; Nous portons l’espérance que la justice ne sera pas un vain mot ni un vœu pieux mais se traduira dans toutes les réalités; Nous porterons l’espérance que « la gloire du Seigneur habitera notre terre »

--Espérance horizontale, à côté de la plaque. C’est pas ca la vertu théologale d’espérance. Rien n’empêche les CSV d’être rayés de la carte (ou de l’être déjà)


Nous n’abordons pas la vie en joyeux naufragés qui ne pressentent pas la gra‐ vité du moment ou qui font dans l’aveu‐ glement se sentant dépassés ou déclas‐ sés par les événements. Nous tenons de‐ bout en sachant que c’est seulement en étant debout que nous pouvons voir plus loin.
Notre force, nous la puisons dans cette certitude que rien ne viendra à bout de la bonté du Seigneur et rien ne lui fera « fermer ses entrailles ». La naissance de Jésus que nous célébrerons bientôt est porteuse d’une espérance indes‐ tructible. Avec le Christ, nous sommes en constante résurrection. Seule la vie dans le Christ peut nous ré‐ générer et nous maintenir dans une jeunesse éternelle.

--peptalk artificiel et insignifiant. La bonté du Seigneur pourrait justement résider dans l’annihilation pour leur défroquage et autres choses. L’espérance n’a rien à voir avec la survie terrestre d’une communauté morte.

2018

Janvier

Debout, Viateur, resplendis! Avec toutes les fragilités de notre communauté. Le poids de l’âge et de la maladie qui nous ralentit. Le fardeau des errements du passé et des souffrances occasionnées qui nous pèse. La stigmatisation et le lynchage dont nous sommes parfois victimes.  

--Grave oubli : les péchés, leur pénitence, leur juste et providentielle expiation, les punitions divines…  Paradoxalement, l’horizontalisme accentue la désespérance, car l’espérance n’EST PAS  et ne doit pas être horizontale.


Avec les rêves et les espérances de notre communauté. D’avancer avec le charisme de notre fondateur dans l’aujourd’hui de notre histoire. De bâtir une communauté décloisonnée et ouverte sur le monde. De demeurer phare même dans la nuit la plus profonde.

--Il perd son temps avec l’ouverture sur le monde (termes absents du concile), qui répétée de décennie en décennie, prend pour base une ouverture précédente et aboutit inévitablement à la béance de la religion mondaine, cuculisée par le consumérisme médiatique, faute de vigoureuse fermeture suffisante.


Chacun de nous ici aujourd’hui doit se demander ce qu’il a à apporter pour l’avenir. Ces dernières années ont été marquées par des débats houleux sur plu‐ sieurs thèmes. Des questions se posent.

--c’est un euphémisme. Ils sont morts/décadents (au sens du concile : noviciat mort)



Une assemblée de province est prévue à la maison provinciale le 14 avril prochain. À cette occasion, nous serons accompagnés par le théologien Gilles Routhier, doyen de la Faculté de Théologie de l’Université Laval et spécialiste de la question de l’évolution du catholicisme contemporain notamment au Québec.

--Au moins c’est pas André Myre.  Mais Routhier a trop de liens idéologiques avec  la génération défroquée

https://sociocatho.forumactif.com/t79-g-routhier-50-ans-apres-vatican-ii-2014


Le Chapitre général a pour thème : Ma joie et mon espérance : en JésusChrist, je suis une mission sur cette terre; et pour cela je suis dans ce monde.

--radicalement à côté de la plaque à cause de l’hérésie cryptogamique (Rahner) impliquée, i.e.la censure systématique de certains thèmes très précis. La fausse espérance horizontalisée et la cuculisation (zoie et partaze)


Quels sont les éléments qui caractérisent l’évolution de la vie consacrée viatorienne dans notre pays depuis les vingt ou trente dernières années? 2. Quels sont les éléments qui caractérisent les changements sociaux qui ont été vécus dans votre pays depuis les 20 dernières années? 3. Quels sont les éléments qui caractérisent la réalité actuelle de l’Église catholique dans votre pays? Cette réalité est-elle la même ou a-t-elle changé récemment? 4. La vie consacrée a-t-elle un impact dans votre milieu? Le regroupement des congrégations (conférence nationale des religieux) est-elle active, dynamique, a-t-elle une influence? …

--Très excellentes questions mais….


L’avenir 9. Selon vous, y a-t-il un avenir à la vie consacrée chez vous? 10. Si oui, à quelles conditions? 11. Quels sont les changements que nous devrions opérer dans notre manière d’être attentifs aux nouvelles générations qui permettraient d’espérer la venue de nouvelles vocations à la vie consacrée chez les Viateurs?

--Encore plus excellents. Mais pourquoi diable pas un seul mot sur les séminaires et noviciats pleins en Occident, la comm.St Martin, les tradis de toutes tendances (FSSPX, FSSP, IBP), les dominicains thomistes de Washington?


Oser la confiance, c’est marcher dans le noir en suivant la petite étincelle de lumière qui nous sert de guide : notre foi dans le Seigneur. Croire, s’abandonner, prendre le risque, suivre son guide

--NON! Pas dans le noir, c’est la pensée magique. Il y faut le discernement, et surtout sur les gaffes et crimes postconciliaires


… Notre communauté est touchée par la maladie, le deuil, la souffrance intérieure et extérieure. Tant d’hommes et de femmes ont perdu la confiance et préfèrent rechercher un bonheur illusoire et des ré‐ ponses qui ne viennent pas. Un confrère nous partageait dernièrement le ques‐ tionnement d’un croyant qui, devant tant de souffrances, d’injustices du sort, de blessures du cœur, finit par se demander si la foi en Dieu n’est pas la plus grande arnaque faite aux humains. Oser la confiance, c’est justement entrer dans le mystère d’un Dieu qui prend part à nos souffrances, qui a le cœur transpercé et qui nous rejoint sur cha‐ cun de nos Golgotha.

--Pente dangereuse si elle trop exclusive. Il faut aussi Dieu tout puissant qui punit pour les péchés. Y compris ceux des religieux, et ceux d’une certaine période…
Le concile (Trente) enseigne que la souffrance peut avoir une valeur méritoire et expiatoire pour les péchés…



Sans connaître les conséquences « du risque à prendre », les jeunes partageaient mon point de vue en réponse à donner à Dieu via la vie reli‐ gieuse au Pérou, dans le service des pauvres, parti‐ culièrement dans les domaines de la santé, l’édu‐ cation, le travail ambulatoire, etc. C’est là que nous nous sommes rencontrés sous un même dominateur commun.

--Gaffe horizontalisante si c’est trop exclusif et s’accompagne de l’hérésie cryptogamique (Rahner)

https://sociocatho.forumactif.com/t85-cuculisation-et-heresie-cryptogamique-karl-rahner

Peut‐on recevoir l’ap‐ pel à la vie religieuse à partir d’un projet concret ? Une expérience de vie de groupe filles et garçons, dans un cadre précis d’apostolat, qui va permettre de laisser dans le cœur de chacun et chacune des questionnements sur le cheminement de leur foi et sur leur possible engagement dans la vie reli‐ gieuse : ce fut pour moi un moment important de notre rencontre. Sans trop le manifester extérieu‐ rement, j’ai pu percevoir que les jeunes ont soif du Dieu de la vie. Par le contenu de mon exposé à partir des expé‐ riences de vie sur le terrain, les jeunes m’ont mani‐ festé une prise de conscience intéressante. Cette prise de conscience débouchera‐t‐elle sur de nou‐ velles avenues ou tombera‐t‐elle dans l’oubli ? Pour moi, ce fut une rencontre enrichissante pleine de confiance mutuelle. Les questions‐ réponses répondaient à des inquiétudes sincères. Serait‐ce par courtoisie ou par intérêt, qu’à la fin de notre rencontre, les jeunes m’ont dit : « Nous aimerions beaucoup que tu nous reviennes André, pour nous parler du DIEU DE LA VIE ! ( thibault)

--Ca va rien donner, pcq ca n’a rien donné depuis 1970, avec un discours comparable. Le Dieu de la vie est ambigu sans l’Imitation de JC et la rigoureuse méditation de la mort (pas de la vie) et des fins dernières, le néant de cette vie etc.


Mars

L a voix de John Littleton avec son fort accent an‐ glophone a marqué plusieurs décennies de la chanson religieuse catholique. Les textes aussi bien que leur rythme entrainants nous plongeaient dans un concert qui emballait tous les fervents de la mu‐ sique religieuse. Je me suis surpris à fredonner dans ma tête cette chanson intitulée « Allons danser… » où le chanson‐ nier reprend au début de chaque couplet le thème : C’est le printemps et c’est la fête... C’est le printemps et c’est la fête… Le soleil et le sourire reviennent au nord et au sud, la grande cha‐ leur retrouve de plus en plus ses droits. C’est le printemps et c’est la fête… La route de nos Jérusalem nous conduit à la grande fête de Pâques. Nous nous préparons partout à vivre cette grande Semaine chrétienne porteuse d’espérance et de joie. C’est le printemps et c’est la fête… Dans les pas du Ressuscité, nous marchons confiants et bien décidés vers l’avenir sachant toujours que nos résurrections ne sont jamais trop loin de nos Golgotha.

--Ok pour Golgotha, mais Littleton, par la musique sinon toujours les paroles, est intensément cuculisé. Or la pasto cucu (Hervieu-Léger : du sourire)  tue les vocations.


…Les pas du Ressuscité traceront le chemin de notre libération intérieure et extérieure. Les pas du P. Querbes ont tracé le chemin sur lequel nous marchons depuis près de deux siècles. Les pas que nous ferons lors du prochain chapitre général doivent nous entraîner sur le chemin de l’es‐ poir, de l’ouverture à du neuf, de la confiance et de la consolidation de ce que nous sommes ensemble. Je me figure une longue marche dans un désert de sable où les pas d’un marcheur précèdent et donnent une direction à tous ceux et celles qui suivent. Pour tracer le chemin, l’éclaireur doit avoir une bonne connaissance des dangers éventuels auxquels s’exposent les marcheurs et faire des choix per‐ mettant de les éviter  

--Donc diagnostiquer d’urgence les gaffes postconciliaires de la génération défroquée (habit).
Le discours ci-haut est le même que celui qui a échoué depuis 1970.

Après ce que mes yeux ont vu et ce que mes oreilles ont entendu, il m’est loisible d’affirmer que la construction du Royaume d’amour, de justice, de paix et de joie inauguré par Jésus Christ se poursuit à travers les divers engagements des hommes et des femmes de tous âges, de toutes langues, nations  (Mondésir sur congrès de théol de la libération)

--La théologie de 1970… Horizontalisée. Echec assuré par indifférence créée. Plus une religion est mondaine plus elle est indifférente à la profondeur de l’âme.


Mai

Dans cette tentative de compréhension et d’explica‐ tion de la réalité, il importe d’éviter une double ten‐ tation à savoir : 1) Penser le contexte actuel en comparaison avec une situation révolue, à partir de ce qu’on a connu, de ce qui manque, de ce qui n’est plus comme avant. 2) Penser le contexte au regard de la situation de la vie religieuse au Québec ou de l’Église catholique au Québec. Dans les deux cas, il y a risque d’une certaine forme de myopie, une déformation du regard nous enga‐ geant dans un jugement du présent à l’aune du passé et en nous plongeant dans l’autoréférentialité pour reprendre le terme du Pape François. Tout est vu de l’intérieur à partir d’une centration sur nous‐mêmes. Cette tendance à nous regarder d’abord est tout à fait naturelle puisque la mission de notre communau‐ té est spatio‐temporelle.  ( sur positions de Routhier)

--Et que fait on de Historia magistra vitae?  Très dangereux; je nuancerais « penser EXCLUSIVEMENT  le contexte actuel », ce qui implique que lacomparaison avec le passé NE DOIT PAS  être exclue non plus, car alors on tombe dans l’autoréférentialité du PRESENT (possiblement décadent).  Il faut d’urgence une comparaison avec les séminaires-noviciats PLEINS du présent, et examiner si justement ils ne rejoindraient pas largement ou partiellement, ca reste à déterminer, le Passé.  Ma perception est que l’auteur veut carrément éviter ce qui serait justement nécessaire, une piste à explorer d’urgence, au lieu de répéter les blocages de 1970-2000.


L’œuvre rédemptrice du Christ est accomplie dans la pauvreté et la persécution. L’Église est appelée à suivre cette même voie pour présenter les fruits du salut aux humains.

--Oui mais c’est pas la même chose que la décadence interne.


Le dépouillement (la kénose) du Christ, Lui « qui est de nature divine s’est anéanti en prenant la condi‐ tion du serviteur… » (Ph 2) L’Église est établie non pour la recherche de la gloire terrestre mais pour prêcher l’humilité et l’abnégation.

--pente dangeureux; des gens de la génération défroquée ont eu le crétinisme de dire que les séminaires vides étaient ue pauvreté évangélique (au lieu d’un châtiment divin, p.ex.). Pure maladie mentale postconciliaire locale



Le Christ n’a pas connu le péché mais est venu ex‐ pier le péché de l’humanité. L’Église, parce qu’elle renferme en son sein des pé‐ cheurs et qu’elle doit être toujours purifiée, recherche sans cesse la pénitence et le renouvellement.

--ENFIN ENFIN, L’expiation!   Et le péché (pas la faiblesse, la bêtise, l’égarement, l’erreur etc). Seulement, faudrait être beaucoup plus précis quant aux moyens concrets d’expiation… Et la prédication chaque dimanche (ou mois).



Nous sommes invités à lever les yeux et à regar‐ der au dehors pour voir « ce monde qui est pour‐ suivi par l’amour de Dieu ». Il est vrai que nous sommes plutôt portés à nous replier sur nous‐ mêmes à cause de la diminution de nos forces qui limite notre rayon d’action et également en rai‐ son de la souffrance éprouvée face à l’hostilité du dehors. Nous avons la préoccupation de la survie. C’est le NOUS (recensé au moins 28 fois dans les réponses des communautés) et non le ILS qui commencent la plupart de nos phrases. On est apparemment loin de la sortie missionnaire à la‐ quelle nous invite le pape François.

--Francois est né en 36, ordonné en 69…   Il est crucial de voir qu’il est possible que le service du monde et la mission  pourraient PRESUPPOSER une vigoureuse FERMETURE sur le monde , ce qui les religieux ont fait depuis le 1er millénaire monachiste.


Dans notre situation, nous pouvons penser qu’il ne reste qu’un seul scénario possible : « aller vers la mort ». Ce n’est pas chré‐ tien de penser qu’il n’y a pas d’autres avenues pos‐ sibles et que nous sommes livrés au destin….Sans la foi, nous ne pouvons rien et nous ne ferons que nous engager dans la nostalgie, l’enfer‐ mement et la mort.

--Oui mais faut pas mélanger la foi et la pensée magique.  S’ils poursuivent les gaffes postconciliaires ils vont vers la mort. La priorité est d’identifier ces gaffes possibles.


Être des enfants d’Abraham tendus vers la pro‐ messe. Voir le monde avec les yeux de la foi. Voilà l’appel que nous avons aujourd’hui. Le défi est double : regarder le défi québécois et voir notre situation avec les yeux de la foi. Il nous faut suivre le Christ dans notre situation de pauvreté, dans la foi vive et nue, dans le dépouille‐ ment. Quels sont les défis du présent? Aller vers ceux et celles qui sont dans les marges comme nous y in‐ vite François.  Les marginalisés en raison de la santé (physique• ou mentale)  Les marginalisés en raison de l’âge•  Les marginalisés en raison du handicap•  Les marginalisés en raison du statut de migrants•…

--La quintessence de ce qu’il ne faut pas faire, le monde à l’envers, hyperconservateur du discours 1970-1980!  L’horizontalisme mondain qui suscite une immense indifférence RELIGIEUSE.  D’abord les marginalisés ce serait aussi la FSSPX, p.ex.  OU les satanistes, les polygames. Etc. Ensuite l’évangile de parle pas des marginaux tout court, mais d’un certain type de marginaux, qui seront plus receptifs.
Ils foncent littéralement dans le mur, ils ne comprennent absolument pas pourquoi ils sont morts.



Pendant longtemps, on a pensé la présence de l’Église à travers des institutions catholiques : col‐ lèges, hôpitaux, paroisses… Il nous faut sortir de l’obsession du nombre pour « embrasser l’avenir avec espérance ». « On ne vous demande pas de faire nombre mais de faire signe » nous dit le Pape François.

--Comme dit Provencher. Très dangereux et risque de pensée magique. Il faut avoir les yeux rivés sur le nombre dans les noviciats pleins et jeunes.


t il conclut en disant : Il est possible d’avoir vieilli, d’être diminué et d’être toujours présent au monde, pas simplement par des engagements, des emplois ou des œuvres, mais en vivant avec d’autres ou, mieux, en laissant d’autres vivre avec nous. Nous passons alors du faire au com‐ pagnonnage. Notre communauté a vécu un moment de grâce qui nous éveille et nous interpelle. Monsieur Routhier nous a invités

--Ils risquent de se laiciser, de défroquer encore plus. La mort par l’intérieur accentuée et accélérée


En 2015, à la suite d’une lecture collective des signes des temps, les membres de L’Entraide missionnaire ont pris la décision d’entamer un processus de transmission d’héritage avant de fermer l’organisme au printemps 2018  Robert Jean sur entraide missionnaire.

--Voilà, on ferme boutique et on pense que c’est un signe des temps (donc une volonté divine? Une punition?)


Suite :   de réfléchir actuellement sur ce qui se passe dans le monde, notamment avec la montée de l’extrême droite. Comment agit‐on pré‐ sentement? Cette question les interpelle! Il s’agit pour eux d’une histoire passée qui les accompagne aujourd’hui. Quelle oreille attentive poursuivra diffé‐ remment l’engagement pour la justice et la solidarité internationale? Au terme, un relai (la vigilance, les appauvris, l’ana‐ lyse critique, l’évangile et l’engagement) fut remis à chacun d’eux dans cette démarche de continuité.

--L’extrême droite (et L’extrême gauche?) !!!  Les pathologies se poursuivent, même dans la mort!  Justice divine (punitive entre autres) totalement censurée au profit de l’horizontalisme.


Juin

De la nuit et de la douleur émergera quelque chose de nouveau qu’on ne connaît pas encore.  

--totalement gratuit. Après la décadence, ca ^peut être aussi la mort, sans nouveau.


Le temps nous dépasse. Et ainsi que le suggère le Pape François, il vaut mieux « initier des processus plutôt que de posséder des espaces ». On doit accepter le fait que le résultat final nous échappe. On ne le connait pas (3e principe : fragilité).

--grand danger de pensée magique, faute de discernement voulu, pire, de discernement systématiquement évité pcq trop pénible (reconnaitre les gaffes 1965-2000)


La conférencière propose une manière plus rafraichissante et plus positive d’aborder les vœux. La pauvreté est vue sous l’angle de la sobriété qui induit une invitation à la liberté. L’obéissance est conçue comme interdépendance. On reconnaît qu’on est incomplet et fécondé en permanence par les autres. La chasteté se décline comme créativité et capacité de faire émerger du radicalement nouveau autrement que par la reproduction de l’espèce.

--incroyable horizontalisation des vœux!  Ils ne veulent absolument pas admettre leurs gaffes, la résistance est intense, de chaque seconde…


A près 50 ans d’histoire et d’engagement auprès des membres et de l’Église de Montréal, l’Association des Supérieures et Supérieurs Majeurs du Diocèse de Montréal (ASMDM) tire à sa fin. En effet, le 14 juin dernier, à la Maison mère des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, l’ASMDM célébrait, au terme de ses activités, son jubilé d’or. Malgré le temps de la fermeture, une dernière assemblée générale rassemblait les membres.

--UNE FERMETURE  et juste après une mention de « réinterprétation » des vœux (comme dit Léo Paul Hébert!!!  Et « rafraichisssante »!!!   on se frotte les yeux devant tant d’eveuglement pathologique.

https://sociocatho.forumactif.com/t25-autopsie-d-une-communaute-les-clercs-de-st-viateur-csv#164


…Maintenant tournons-nous vers l’avenir et poursuivons notre route avec confiance!

--Bon vent, HIHIHI!  C’est si tragique que ca en devient rigolo, comique…




Claude a bien préparé cette communauté paroissiale à prendre le tournant missionnaire. Elle est capable de vivre l’invitation du pape : J’invite chacun à être audacieux et créatif et abandonner le confortable critère « on a toujours fait ainsi ».( Mageau)

--Ceci est le conservatisme de 1975 : il faut du nouveau, toujours du noveau, de la messe à gogo, western,,,    Ils perdent leur temps s’ils ne se fixent pas sur les séminaires pleins


Dans notre formation au Noviciat, on nous annonçait avec candeur que les supérieurs étaient les représentants de Dieu sur terre. On nous annonçait aussi qu’en obéissant à nos supérieurs nous étions de fidèles sujets, même si les supérieurs se trompaient dans leurs décisions. Alors, il fallait bien obéir à nos dirigeants. Mais depuis le Concile, et même avant, les mentalités se montrent beaucoup plus réfractaires aux dires d’hier. ( Bernier)

--Voilà, génération défroquée pile sur l’obéissance, donc sur l’habit et les « petites choses ». Rien à voir avec le texte du Concile, juste les pulsions consuméristes médiatiques d’après guerre (Turcotte le voit très bien).


Ce dernier écrivit dans un message laconique et en style direct : « Lorsque son âme se présenta au purgatoire, la terre était enfin délivrée de grands maux. »  (sur un religieux supérieur médiocre) (Bernier)

--ici l’ironie se pousuit, et devine dans quel sens, évidemment celui de la génération défroquée : l’obéissance se St Ignace ac cadaver est associée à la médiocrité d’un supérieur. Et bien sûr les maux n’ont rien à voir avec la désobéissance des sujets médiocres qui veulent voir les belles histoires à la TV en attendant Valentine dans les Berger!...


Aout

Soupçonnant l’incompréhension et l’effroi provoqués par ses paroles qui finirent par faire fuir quelques-uns parmi ceux qui le suivaient, il demande aux disciples: « Voulez-vous partir vous aussi ? ». Une question embarrassante. Une question qui engage les disciples à prendre position, à faire un choix. C’est Pierre qui donne la réponse au nom de tous : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de vie éternelle. » Quelle profession de foi! Pierre a l’habitude de ces déclarations impromptues mais combien profondes et renversantes. Sa première rencontre avec Jésus au bord du lac de Tibériade et son expérience sur le Thabor l’ont fasciné et lui ont conservé cette extase qui a brûlé son cœur. Il n’a pas peur de s’affirmer. Aujourd’hui, devant les défections, devant la multiplication d’attaques et d’ennuis, face aussi au désenchantement et des blessures de toutes sortes que des inconséquences ont occasionnés, le moral des uns et des autres n’est pas toujours au beau fixe. La tentation de baisser les bras, de regarder ailleurs ou même de mourir est là qui nous guette si nous ne puisons pas notre force dans les « paroles de vie éternelle » du Christ.
(suite au chapitre général)

--Oui mais ca suffit pas. Il faut regarder AUSSI et surtout ou sont les noviciats pleins, les jeunes familles avec enfants (tradis). Autrement il y a un risque de pensée magique, sans discernement voulu, avec notion d’espérance faussée.


Il y a 225 ans naissait, dans la tourmente de la révolution qui a mis à mal la ville de Lyon, un homme qui allait consacrer sa vie au service du Christ et de son Église. C’est à l’intérieur de nos tempêtes que Dieu se manifeste.

--Attention à quel Querbes. Il y a 225 il lisait l’Imitation de JC assidûment,  ce livre mis aux poubelles vers 1963 chez les CSV.


Nous saluons la présence parmi nous du Père Alain Ambeault, notre Supérieur général sortant. Le Père Ambeault a contribué à maintenir vive la flamme viatorienne dans un contexte qui n’a pas toujours été facile au cours des dernières années.

--Il a maintenu le défroquage, de toute évidence visible sur photo, donc…


Merci au P. Claude Roy, nouveau vicaire général de la Congrégation qui nous a apporté la réflexion à travers son homélie d’une très belle facture.

--Il va quitter les CSV dans les 5 ans! Et il était provincial avec peptalk sur l’espérace en 2013!!! La même chose a eu lieu chez les dominicains et jésuites vers 2000….


Puisse - t -elle contribuer à garder notre communauté aussi résolue et déterminée à s’affirmer comme une fondation née de l’Esprit en vue d’une mission toujours actuelle mais dont les modalités d’expression sont à réinventer périodiquement. Redisons -nous, Viateurs, que notre charisme d’éducateurs et éducatrices de la foi est plus que jamais vivant et pertinent et unissons -nous pour le porter fièrement à notre monde d’aujourd’hui dans un langage adapté et cohérent

--la novlangue ne change pas, les vieilleries de 1975 :  adapté (très ambigu), réinventer (impro imménsément risquée si elle penche toujours dans le même sens et exclu l’invention néotridentine ou antimoderniste (serment)


Oct

ce beau psaume 124. Qui s’appuie sur le Seigneur ressemble au mont Sion: Il est inébranlable, il demeure à jamais. Jérusalem, des montagnes l’entourent; Ainsi le Seigneur: il entoure son peuple maintenant et toujours. Jamais le sceptre de l’impie ne pèsera sur la part des justes, de peur que la main des justes ne se tende vers l’idole. Sois bon pour qui est bon, Seigneur, pour l’homme au cœur droit. Mais ceux qui rusent et qui trahissent, que le Seigneur les rejette avec les méchants !

--Enfin! Mais c’est qui exactement les traitres?  La génération défroquée n’en ferait pas partie, à titre d’hypothèse à examiner sérieusement?


Paix sur Israël ! Un peuple qui priait avec la vie. Un peuple qui priait sa vie. Et je me suis mis à penser à ma communauté. Et si seulement, nous faisions comme ce peuple d’Israël! Et si nous mettions toute notre confiance dans le Seigneur! Nous serions imperturbables comme les monts Adirondacks. Nous serions entourés d’amour et de tendresse de notre Dieu « qui voit dans le secret ». Nous nous appuierions sur le Seigneur avec confiance.  

--cette confiance n’est que pensée magique sans le discernement voulu. Pourquoi la confiance dans le Seigneur ne serait –elle est pas aussi confiance en ces justes châtiments qui frappent le noviciat CSV en raison des péchés?  Pourquoi pas la confiance en l’expiation?


novembre

Avec confiance nous ferons advenir du neuf dans la communauté et l’église  

--rengaine conservatrice au 2e degré de 1975. Et en plein CHSLD!!!


Chapitre général : vers les marges et les périphéries (Francois); Entrons dans la confiance et osons l’avenir

--toujours le même aveuglement , la même pensée magique


Robert Lebel dans des mots bien sentis nous le chante à sa façon. « Je voudrais qu’en vous voyant vivre, étonnés les gens puissent dire : Voyez comme ils s’aiment, voyez leur bonheur! (R. Lebel). (Bernatchez)

--Lebel est un musicien bien intentionné mais né en 49, avec ballades systématiquement cuculisées, un désastre si ca devient liturgique pour la messe (l’erreur vient du transfert de pouvoir liturgique aux postconciliaires locaux par Vatican II), car ca mènera à l’hérésie cryptogamique. J’ai écouté un peu et c’est les petits zenfants au soleil levant, la zoie, le péché est remplacé par la faiblesse (explicitement à l’agnus dei); c’est kumbaya répété sans arrêt (jamais Dies irae bien sûr); Une exception pour un alléluia, pas mal, étant donné le sens de l’acclamation, ca peut aller avec le style.  
Au mieux acceptable pour des réunions mais très dangereux pour la messe, le st sacrifice expiatoire.
On voit le danger extrême de l’impro de la forme ordinaire, via le répertoire musical improvisé. Et pourquoi la forme extra infiniment mieux protégée est de nécessité absolue , légale ou non..
Le désastre, au moins permissif, vient du concile, pas de doute.


Une épreuve. Par ailleurs, nous ne le savons que trop, tant de choix s’offrent à nous. Alors la tentation est grande de s’engager dans des voies qui risquent de nous éloigner de l’idéal que propose l’Évangile. C’est tout le risque de la liberté ce qui conduit saint Paul à avoir une autre approche. Dans sa perspective Dieu donne la tentation. Mais attention, il ne la veut pas pour elle-même car il offre aussi les moyens d’y résister. Il est on ne peut plus clair dans sa première lettre aux Corinthiens: Dieu ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces (1 Cor 10 :12-14). C’est ce que veut donner à comprendre la nouvelle traduction qui nous invite à passer de la notion de tentation à celle d’épreuve. La liberté se vit à l’épreuve de la tentation. La dimension n’est plus alors verticale. L’invocation ne nous laisse pas entrer en tentation nous fait passer à une dimension horizontale  (Houle sur la traduction du notre père)

--Défendable dans le contexte mais dangereux dans une période déjà horizontalisante; on peut soupconner que la démarche est gauchie par la mondanité, ou au moins influencée. Pourquoi Dieu n’enverrait-il pas d’épreuves?


Dec

Que l’ange Gabriel nous visite  

--Enfin un peu de surnaturel


Remettre en question certaines manières de faire…et proposer des lieux…ouverts sur le monde

--puis on retombe dans le trou immédiatement.  Toute ouverture répétée, sans fermeture explicite, dégénère nécessairement en béance.

2019

janvier

Dans le déroulement des événements du quotidien de nos vies, les bonnes nouvelles ont très peu souvent la cote et passent très vite. Nos horloges sont le plus souvent réglées à l’heure des nouvelles qui nous dépriment, déconcertent et nous immobilisent. Les effets de la bêtise humaine sont présentés en boucle…

--Bêtise….Pas péché…


. Dans sa troisième exhortation apostolique « Gaudete et Exsultate », le pape François rappelle à chacun et à chacune notre vocation à la sainteté. Notre sainteté de Viateurs, nous la construisons dans notre communauté….. Oui, chers Viateurs, Dieu a confiance en nous, Il nous aime et appelle chacun et chacune d’entre nous à vivre la communauté des disciples suivant l’inspiration qui a illuminé le P. Louis Querbes. Ayons confiance en Lui. Ayons confiance en nos frères et sœurs. Ayons confiance les uns dans les autres….
Appelés à nous ouvrir à la solidarité internationale et à nous déplacer vers les périphéries,

--la sainteté c’est d’abord vertical, pas horizontal et encore moins sociopolitique. Cette dernière dimension n’est pas exclue mais doit venir loin derrière, car trop contingente (comme la souveraineté du Québec disons)


le Club des jeunes qui deviendra le Service de Préparation à la Vie (SPV). Dès la première rencontre, ces engagés de la vie centraient leur idéal sur celui des premiers chrétiens (Actes des Apôtres 2,42-47). Ils choisissaient ainsi de placer la fraternité et la communion devant l'individualisme, de croire en un Dieu vivant toujours actif au coeur de sa création plutôt que de marcher au rythme du vent, de s'engager à libérer la vie au lieu de frileusement rester dans les serres chaudes de nos petites vies.

--Attention, ca favorise L’activisme externe au détriment des fins dernières extramondaines…


Ces pionniers ont donné du goût à notre terre. Ils l'ont aimé, ils ont voulu la voir s'épanouir dans son originalité et le respect de la dignité de chaque être vivant, hommes et femmes, espèces animales et végétales aussi.

--On tombe dans la mondanité la plus horizontale. On néglige la contemptio mundi ascétique nécessaire. Les religions mondaines attirent une indifférence immédiate.


À quoi ça sert l'amour (Édith Piaf) et C'est beau la vie (Jean Ferrat) étaient déjà des mélodies qui entraîneront les équipes dans les Communautés selon l'Évangile (Madeleine Delbrêl) et l'Être plus (Teilhard de Chardin)

--Bref la cuculisation


. Vraiment, les équipes, véritables communautés amoureuses, ont pris les routes du monde en affirmant haut et fort qu'il fait bon Vivre debout et célébrer la vie.

--l’ammûûûr la zoie et le partaze…


Aux carrefours de la vie, ces jeunes et ces adultes, porteurs d'espérance, deviennent de vraies signes d'une joie qui libère

--le dieu cucu qui libère librement des libertés à libérer…,


qui engage, qui permet de croire que demain sera encore beau. Aujourd'hui, la centaine de groupes SPV ouvrent des frontières pour rejoindre les exclus de nos systèmes sociaux, politiques et ecclésiaux. Le 19 janvier 2019, soyons en communion avec tous ces jeunes et adultes qui osent la vie et entrent dans la confiance. ( St jacques)

--systèmes sociaux-poilitiques-ecclésiaux. La quintessence de ce qu’il ne faut pas faire, l’horizontalisme mondain, coupé des fins dernières et des âmes qui se perdent faute de mépris du monde


Février

Je suis Charlie Expression plurivoque, qui traduisait plusieurs sentiments : Je m’identifie à la cause du journal qui, par ses• dessins et son humour parfois démesurés et sans ménagement, s’est attiré la foudre de certains groupes sociaux et a secoué des colonnes qui se voulaient intouchables.

--Oubli total de la vulgarité et de l’incivilité, péchés probabablement mortels , de Charlie. Et c’est un provincial qui parle (et qui devrait soutenir le dialogue islamo-chrétien…)


Je me sens atteint par ce déferlement de violence résultant de la haine.• J’assume la lutte, je l’endosse, je la poursuivrai. Certains préfèrent le verbe « suivre » au• verbe « être »….

--Endosser Charlie, souvent excrémentiel???


Je suis Haïti et je suis ce monde solidaire des luttes pour la dignité, la justice et la paix. Je suis Haïti parce que je suis enfant de Dieu créé pour la vie. Je suis Haïti parce que je crois au Dieu de la libération.

--Le petit dieu cucu qui libère librement les libertés à libérer, celui de 1970… Je suis Haiti est aussi bébête pour un ordre religieux que je suis Québec, ou Canada…


mieux répondre à notre mission dans un contexte hautement difficile. Mais d’un autre côté, nous avons la certitude d’une présence auprès de Dieu, d’un défenseur de notre cause viatorienne.

--et pourquoi pas d’Haiti??? Pour l’instant la cause viatorienne est écrasée sous l’implacable providence, tant que les gaffes ne seront pas corrigées.


Formatrice spécialisée en Bible et en éducation de la foi aux adultes dans le secteur «Développement personnel et spirituel» du Centre Saint-Pierre, Christiane CloutierDupuis est titulaire de baccalauréats ès Arts et ès Sciences en criminologie, en plus d’une maîtrise en théologie biblique et d’un doctorat en Sciences religieuses, formation spécialisée en exégèse. Rendre la Parole de Dieu vivante aux gens d’aujourd’hui en démystifiant les Écritures est un élément essentiel de sa pratique. (Sur une prédication de retraite)

--Pas seulement du biblisme adogmatique mais encore démystifié! ON sent les pathologies de la génération défroquée de la fac (qui vient de mourir 2 ans plus tôt) de Montréal. La génération défroquée se donne des prédicateurs et conférenciers à son image, ce qui l’enfonce encore davantage dans la mort


Mars

Parole de Dieu, mission énoncée dans la constitution, liens avec le fondateur Louis Querbes, son patron Saint-Viateur, sa protectrice Marie, telles sont nos racines profondes. (Benatchez)

--Bonne direction, mais attention au Querbes cuculisé, au Querbes non tel qu’il fut, mais tel qu’il aurait été en 1970! (comme disait le défroqué Martin Blais sur les fondateurs d’ordre)




Mai

La peur d’être étiqueté croyant contraste largement avec l’engouement et la fierté dont ont fait montre la plupart de ces politiciens l’automne dernier au moment où la légalisation du cannabis ….

--Et pas de rapport entre ca et la cuculisation, la destruction de l’apologétique et des systèmes de défense antimondains???


Notre société n’est-elle pas en train de se fabriquer de nouveaux dieux plus vendeurs et plus « cool » et plus au goût du jour?

--Et Gaudium et Spes c’est pas au goût du jour? Les signes des temps à sens unique, et en pleines années 60…


Et je pense à ces hommes et ces femmes qui ont donné leur vie au service des plus faibles…• à ces humanistes et philanthropes soucieux du bien-être des autres,• à ces écologistes se dressant comme une tour de garde pour protéger la planète,• à ces promoteurs et promotrices de paix et d’harmonie dans notre monde.•

--Toujours la mondanité horizontale. Il perd son temps, du point de vue religieux.


À la fin de l’année 2019, par exemple, dix-sept (17) nouveaux religieux enrichiront notre Congréga tion sans compter les pré-associé-e-s qui cheminent ici et là et qui s’engageront au cours de cette année. Le décloisonnement de notre communauté en suivant le principe des vases communicants est souligné par certains comme garant de la subsistance de la fondation du P. Querbes dans un contexte de vieillissement et de désengagement dans les pays du Nord

--Pensée magique pour camoufler la décadence et éviter les réformes : on camoufle la mort des religieux par la mise en avant du tiers ordre, accentuant la laicisation et la sécularisation de l’intérieur.


L’appel à intensifier la dimension internationale de la communauté ne devrait plus demeurer un voeu pieux. Des pas concrets doivent être faits pour marquer cette ouverture de notre petite famille. Le conseil général de 2019 se présente comme un point de départ d’une marche qui doit conduire à une restructuration de notre communauté, au changement de statut de certaines entités nationales,

--Bref, camoufler la mort et la décadence au Nord par le transfert vers le Sud, plutôt que de corriger les gaffes du Nord…


À quel convoi j'appartiens aujourd’hui? Suis-je dans le convoi de vie, de ceux qui font confiance au Seigneur ou dans celui de l'éteignoir, du rabat-joie, de ceux qui n’ont aucune espérance? Dans le Notre Père, Jésus ( robert jean)

--Cette notion d’espérance est probablement faussée par horizontalisme (ou absence d’antihorizontalisme suffisant)


une belle ampoule contenant l’Huile des malades a été déposée dans une petite niche aménagée à cet effet dans le sanctuaire de la chapelle du Centre Champagneur. Les recommandations pastorales accompagnant les divers rituels publiés depuis Vatican II ont toujours insisté sur la valorisation des signes et des symboles sacramentels. Le traitement à accorder aux Saintes Huiles est de cet ordre ( Houle)

--Ok. Ce retour du sacré est trop rare, et surtout en liturgie (messes à gogo, chansonnettes cucu)


juillet

Je revois un père Louis Genest encore fièrement actif au collège Bourget malgré ses 95 ans. Je revois un frère Jacques Bernard et ses 88 ans dans son petit atelier au Japon contribuant à la vie de la mission viatorienne. Je revois un père Jean-Marc Provost presqu’octogénaire se dévouer au Burkina Faso avec le même sourire et la même disponibilité d’il y a vingt ans. Je revois un frère Benoît Tremblay avec ses sandales missionnaires, toujours aussi dynamique et ayant à cœur la mission viatorienne au Pérou. Je revois un père Jacques Beaudry toujours rayonnant et heureux après plus de 53 ans de présence dans un pays d’Haïti qui connaît ses hauts et ses bas mais plus ses bas que ses hauts….. Cette forêt s’étendra encore aussi longtemps qu’il y aura des femmes et des hommes qui croient en l’amour et qui se dévouent à annoncer Jésus-Christ et son évangile et susciter des communautés… Bon été

--Ce serait mieux de regarder le noviciat du Canada…


Septembre

la bénédiction du père Querbes; toutefois près de deux siècles nous unissent toujours à son inspiration, son dévouement incessant, sa foi inébranlable en la Providence (ambeault)

--Non, si Querbes est cuculisé, si on néglise et censure sa lecture assidue de l »Imitation de JC.
Et que se passe-t-il donc si la providence garde le noviciat vide pour des décennies?


s. Le sentiment de la présence de Dieu l’a amené à interpréter les événements comme autant de signes, d’appels ou de grâces qu’il reçoit de la part de Dieu et auxquels il doit répondre. La charité chez lui implique une lecture des signes des temps qui se traduit par deux éléments fondamentaux :

--Pourquoi le noviciat vide n’est-il pas un signe des temps? La communauté transformée en CHSLD???


: Quand nous rêvons de grandes choses, de belles choses, nous nous approchons du rêve de Dieu, des choses dont Dieu rêve à notre sujet. Voilà ce qui réveille le monde, mission qu’il a spécifiquement confiée à tous les religieux en 2015. Entrons donc dans la confiance et travaillons dans la beauté de la maison commune! Changer notre monde, c’est une attitude de cœur et de foi qui accapare chaque instant de la vie! (Ambeault )

--Peptalk et pensée magique. Pourquoi le rêve de Dieu ne serait-il pas leur annihilation, en châtiment de leur défroquage?


Nous félicitons le P. Alain Ambeault pour sa nomination en qualité de Directeur général de la Conférence religieuse canadienne. Nous lui souhaitons du succès dans sa nouvelle tâche.

--Très mauvais signe pour les religieux canadiens d’élire un représentant d’une communauté morte. Décadence évidente que seule une pensée magique peut masquer (le pep talk sur l’espérance. Dans ce video https://www.youtube.com/watch?v=XuNW7vtPkb8, Ambeault rapporte que
-la CRC est centrée sur la justice sociale , au sens horizontal mondain, donc sous influence consumériste matérialiste médiatique, avec silence sur la justice divine (en particulier vindicative, à fond) et le salut éternel des âmes au jugement particulier (caté).
-l’essence de la vie religieuse est d’être une voix prophétique par les gens rencontrés sur la route, avec silence sur la sanctification, les 3 vœux, l’état de perfection. C’est la génération défroquée.
-l’extinction et la mort ne sont pas importantes (ni la décadence au sens cité par le concile donc), le futur n’est pas important, l’important c’est l’esprit au présent. On a vu ca plus haut dans le livre du sociologue Talinn : on ne veut tout simplement pas voir la décadence et ses causes, on ferme les yeux sur les noviciats pleins en Occident, sur les tradis de la FSSP, et donc on ne comprend tout simplement pas les causes de la décadence et de la mort! Le déni d’échec est évident dans la génération défroquée et plus largement dans le clergé des ans 60. Pour l’Esprit, il n’est pas du tout exclu que c’est justement lui qui les fait disparaitre en les punissant, car Dieu punit en ce monde aussi….


L ors de notre réunion du conseil provincial ce jeudi 29 août, nous avons eu une pensée toute spéciale pour nos frères de France. Le 1er septembre est une étape importante dans l'histoire de la présence viatorienne en terre de France et ailleurs dans le monde. Redevenir une province, c'est poser un geste de confiance en l'avenir, c'est affirmer avec audace que vous croyez toujours en un demain, peut-être petit, mais sûrement vrai et bien vivant. Nous vous offrons toute notre communion et nous vous assurons de nos prières pour que vous trouviez, vous aussi, des voies porteuses d'avenir dans cet idéal d'annoncer Jésus-Christ et son Évangile (st jacques)

--Avenir toujours au sens horizontal mondain…

La province canadienne s’est enrichie de sept (7) nouveaux religieux. En Haïti, six novices ont fait leur profession religieuse, le 21 août. Au Burkina Faso, le 1er septembre, c’était la profession de Pierre Claver Poda.

--Seulement dans le Sud. Faut comprendre pourquoi. IL se pourrait que les pays pauvres suscitent un sens plus développé des fins derniêres, pcq la mondanité y est moins attirante, tentante au sens de tentation.


Octobre

J’ai trouvé que ce psaume, attribué à un homme juste aux prises à une forte opposition de ceux qui ne veulent pas reconnaître la primauté de Dieu, correspondait à la situation qui est celle de notre communauté aujourd’hui.

--ENFIN, une lueur de lucidité. DONC c’est le monde me hait de l’évangile. Faut juste en tirer les conséquences réalistes et non gloser sur les stupides signes des temps.


Habiter ensemble dans la confiance Habiter dans la confiance pour découvrir la braise• sous la cendre Habiter dans la confiance pour être des témoins• solidaires et joyeux Habiter dans la confiance pour sortir vers les périphéries• Habiter dans la confiance pour marcher sur le• chemin de la communion Ces dimensions nous ont fait cheminer à travers notre réalité communautaire. La fragilité est regardée non pas seulement comme une faiblesse mais aussi comme une richesse. Cela nous a amenés à formuler la béatitude des Viateurs : « Heureux les Viateurs qui se savent fragiles; le Seigneur mettra sa force dans la leur et ils se tiendront debout! »…

--Pensée magique très probabalement inadaptée dans un cas de mondanité hostile


d’attiser la braise sous les couches de cendre de notre Église et de notre communauté…
Suivre l’exemple du Samaritain en acceptant qu’aimer nos sœurs et frères ne soit pas un choix mais une mission et que la priorité doit être à l’amour et non aux règles (Lc 10, 29-37) - Vivre une spiritualité incarnée qui nous pousse à revisiter la qualité de nos relations avec Dieu, nous-mêmes, la création et les autres humains (Encyclique Laudato Si) - Se mettre à l’école de la Miséricorde et éviter d’être atteints du syndrome de Jonas et du fils aîné. Jonas s’est mis en colère contre Dieu qui a eu pitié des habitants de Ninive. Il a voulu mettre une limite à la bonté de Dieu (Jonas 4, 1-11). Le fils aîné est fâché contre son père qui fait bon accueil à son frère retrouvé après la longue errance de ce dernier. (Lc 15, 11-32)

--Contresens de la religion-pasto cuculisée. Il faut aussi et surtout le bouclier et l’armure contre les occasions de péché.


À noter que c’était la fin de semaine du pèlerinage national des adeptes de la fraternité St-Pie X. Un grand déploiement de bannières, de macarons et d’insignes qui n’ont pas manqué de faire penser à une autre époque, celle d’une Église conquérante et triomphante.

--Non, la jeunesse c’est pas une autre époque, c’est une partie de l’avenir dont on parle si souvent; ensuite c’est pas l’église triomphante (du ciel) mais l’église militante et , JUSTEMENT, MISIONNAIRE! Et SEULS les tests historiques observables peuvent déterminer, en un premier temps, ou se trouve la mission authentique : là ou dans le CHSLS CSV de Joliette?


La basilique souterraine St-Pie X était remplie à craquer ce dimanche matin 27 octobre pour l’eucharistie, « dos au peuple », célébrée à 9 h 30. (Provincial Fils-Aimé a lourdes)

--« Remplie à craquer » et pas une seule remarque sur la signification de ce fait, pas une observation sur les âges moyens, au moins apparents…


. Notre communauté qui souligne la fête de son saint patron est dans la main de Dieu. Elle n’est rien par elle-même. Tout ce qu’elle est et tout ce qu’elle a puisent leur source en Dieu.

--ENFIN! Il ne manque qu’un pas de plus : l’hypothèse que Dieu veut leur disparition pour les punir.


avant de marcher dans les rues de Rigaud pour affirmer l’urgence de défendre la terre, la communauté du Collège Bourget (st jeacques)

--Encore l’horizontal…


nouveau docteur en Théologie pratique en son sein. Le P. Lindbergh Mondésir a soutenu sa thèse, le 24 septembre 2019. Toutes nos félicitations au P. Mondésir!

--A la fac de l’UMontréal, morte en 2016. Ca promet… Il y a un lien entre les morts.


F. Gérard Whissell : supérieur au Centre Champagneur, pour une année.

--A été acquitté mais nommé dans le 1er scandale (Rigaud); mis en cause dans le 2e, arrêté en juin 2020 donc pendant son mandat de supérieur, et condamné en 2021, 2 ans après cette nomination.


Décembre

Le thème de l’espérance sied bien à l’objectif de marcher dans la confiance que notre province viatorienne s’est donné. La vertu de l’espérance engage notre foi. Elle y puise sa substance. Elle dépasse le simple espoir dépouillé de la dimension d’éternité. Nous lisons en ce temps de l’Avent des textes prophétiques qui rappellent des situations de détresse du peuple hébreu mais qui renvoient toujours à la présence constante et la fidélité d’un Dieu libérateur qui tient toutes ses promesses.

--le Dieu libérateur de 1970, donc cuculisé… Il n’est pas du tout suffisant de dire « Elle dépasse le simple espoir dépouillé de la dimension d’éternité », il faut au contraire souligner que la vertu théologale d’espérance concerne d’abord et avant tout l’éternité extramondaine.
Autrement, quand ca tourne mal dans le monde, on est justement en danger de désespérance car la notion était trop horizontale, ou plus exactement pas assez ANTI horizontale.


…Grandir dans l’espérance c’est faire quotidiennement acte de confiance et d’abandon. Certains se souviennent peut-être de l’acte d’espérance du soir avant le coucher : « Mon Dieu, j'espère avec une ferme confiance que tu me donneras ta grâce en ce monde et le bonheur éternel dans l'autre, parce que tu l'as promis et que tu tiens toujours tes promesses. ». Il se peut que, plus jeunes, nous n’ayons pas d’abord pensé à ce « bonheur éternel dans l’autre (monde) ». L’espérance qu’il nous faut entretenir porte fondamentalement en elle l’aspiration à une consolation, une paix et une joie éternelles.

--enfin, ENFIN, pas trop tôt. Mais un détail très important : ca vient d’une citation avec guillemets, comme si l’auteur perpétuait les travers de la génération défroquée, les fins dernières sont comme théoriques, non centrales pour la mission, comme surajoutées. Et bien sûr le purgatoire et l’enfer sont censurés. Cette censure est une des clefs fondamentales de leur mort.


Le mercredi soir 4 décembre, une quinzaine de Viateurs associé,e,s et religieux se sont rencontrés à la Résidence Sacré-Cœur pour réfléchir sur des questions d’actualité en lien avec la mission viatorienne et la justice sociale. Les échanges ont été nourris par trois éléments : I. Le texte du pape François pour la journée des pauvres ; II. La prise de position de l’Assemblée des évêques du Québec pour la journée contre la violence faite aux femmes (6 décembre) ; III. La question de l’immigration : nos peurs, nos inquiétudes, nos espérances… Les échanges ont été riches. Il est certain qu’il y a des situations que nous ne pouvons plus accepter comme la violence faite aux femmes, les propos sexistes, leur exclusion des lieux de décision, tout spécialement dans notre Église. (St jacques, réunion de viateurs associés)

--C’est la clef de leur mort : l’horizontal vole le plus clair de la place au vertical, par manque grave de mépris du monde (contemptio mundi). Les mondanités sociales naturelles, même justes, ne sont RIEN comparées à l’Éternité, laquelle dépend de la sanctification; il est péché mortel de mettre sa fin dans le terrestre. C’est pourquoi, pour des religieux, ces fins NE VALENT RIEN en dehors du salut des âmes : ce salut est leur raison d’être. La violence et le sexisme ne sont rien en eux-mêmes à côté du péché qu’ils représentent, i.e. le sexiste violent est plus en danger (âme éternelle) que sa victime (en supposant cette dernière moins pécheresse que le violent, pas nécessairement le cas).
Pire encore, l’église et le sacerdoce se trouvent rabaissés à des institutions mondaines plutôt que divines assistées par l’Esprit (par le canal de males mais c’est sans importance; les hommes mariés doivent aussi accepter les décisions de célibataires).
Les viateurs associés, pcq plus mondains, pire encore, au Québec, vont stopper toute résurrection de la mort…