Sociologie chrétienne
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Les 2 motus proprio sur la liturgie de Benoit et Francois

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Les 2 motus proprio sur la liturgie de Benoit et Francois Empty Les 2 motus proprio sur la liturgie de Benoit et Francois

Message par Chriscato94 Mer 22 Fév - 20:40

Summorum pontificum

Parmi les livres liturgiques du Rite romain, la première place revient évidemment au Missel romain, qui se répandit dans la ville de Rome puis, les siècles suivants, prit peu à peu des formes qui ont une grande similitude avec la forme en vigueur dans les générations récentes.

« C’est le même objectif qu’ont poursuivi les Pontifes romains au cours des siècles suivants en assurant la mise à jour des rites et des livres liturgiques ou en les précisant, et ensuite, depuis le début de ce siècle, en entreprenant une réforme plus ample » [2]. Ainsi firent mes prédécesseurs Clément VIII, Urbain VIII, saint Pie X [3], Benoît XV, Pie XII et le Bienheureux Jean XXIII.






Plus récemment, le Concile Vatican II exprima le désir que l’observance et le respect dus au culte divin soient de nouveau réformés et adaptés aux nécessités de notre temps. Poussé par ce désir, mon prédécesseur le Souverain Pontife Paul VI approuva en 1970 les livres liturgiques réformés et partiellement rénovés de l’Église latine. Ceux-ci, traduits partout dans le monde en de nombreuses langues vulgaires, ont été accueillis volontiers par les évêques comme par les prêtres et les fidèles. Jean-Paul II reconnut la troisième édition type du Missel romain. Ainsi, les Pontifes romains se sont employés à ce que « cet édifice liturgique, pour ainsi dire , […] apparaisse de nouveau dans la splendeur de sa dignité et de son harmonie » [4].









Dans certaines régions toutefois, un nombre non négligeable de fidèles se sont attachés et continuent à être attachés avec un tel amour et une telle affection aux formes liturgiques précédentes, qui avaient profondément imprégné leur culture et leur esprit, que le Souverain Pontife Jean-Paul II, poussé par la sollicitude pastorale pour ces fidèles, accorda en 1984 par un indult spécial Quattuor abhinc annos, rédigé par la Congrégation pour le Culte divin, la faculté d’utiliser le Missel romain publié en 1962 par Jean XXIII ; puis de nouveau en 1988, par la lettre apostolique Ecclesia Dei en forme de Motu proprio, Jean-Paul II exhorta les évêques à utiliser largement et généreusement cette faculté en faveur de tous les fidèles qui en feraient la demande.

--Ici pas de doute, il s’agit seulement des « fidèles attachés » à la messe tridentine-grégorienne.


Les prières instantes de ces fidèles ayant déjà été longuement pesées par mon prédécesseur Jean-Paul II, ayant moi-même entendu les Pères cardinaux au Consistoire tenu le 23 mars 2006, tout bien considéré, après avoir invoqués l’Esprit Saint, confiant dans le secours de Dieu, par la présente Lettre apostolique je décide ce qui suit:

Art. 1. Le Missel romain promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la lex orandi de l’Église catholique de rite latin. Le Missel romain promulgué par saint Pie V et réédité par le Bienheureux Jean XXIII doit être considéré comme expression extraordinaire de la même lex orandi  de l’Église et être honoré en raison de son usage vénérable et antique. Ces deux expressions de la lex orandi de l’Église n’induisent aucune division de la lex credendi de l’Église ; ce sont en effet deux mises en œuvre de l’unique rite romain.

--ici ce ne sont plus , ou plus seulement, les « fidèles attachés », mais « l’usage vénérable et antique ».


Il est donc permis de célébrer le Sacrifice de la Messe suivant l’édition type du Missel romain promulguée par le Bienheureux Jean XXIII en 1962 et jamais abrogée, en tant que forme extraordinaire de la Liturgie de l’Église. Mais les conditions établies par les documents précédents Quattuor abhinc annos et Ecclesia Dei pour l’usage de ce Missel sont remplacées par ce qui suit :

Art. 2. Aux Messes célébrées sans le peuple, tout prêtre catholique de rite latin, qu’il soit séculier ou religieux, peut utiliser le Missel romain publié en 1962 par le Bienheureux Pape Jean XXIII ou le Missel romain promulgué en 1970 par le Souverain Pontife Paul VI, et cela quel que soit le jour, sauf le Triduum sacré. Pour célébrer ainsi selon l’un ou l’autre Missel, le prêtre n’a besoin d’aucune autorisation, ni du Siège apostolique ni de son Ordinaire.

--Une certaine restriction toutefois pour le triduum. Il y a donc une certaine condition pour la forme extraordinaire.


Art. 3. Si des communautés d’Instituts de vie consacrée et des Sociétés de vie apostolique, de droit pontifical ou de droit diocésain, désirent, pour la célébration conventuelle ou de communauté, célébrer dans leurs oratoires propres la Messe selon l’édition du Missel romain promulgué en 1962, cela leur est permis. Si une communauté particulière, ou tout l’Institut ou la Société, veut avoir de telle célébrations souvent ou habituellement ou de façon permanente, la chose doit être déterminée par les Supérieurs majeurs selon les règles du droit et les lois et statuts particuliers.      

Art. 4. Aux célébrations de la sainte Messe dont il est question ci-dessus à l’art. 2 peuvent être admis, en observant les règles du droit, des fidèles qui le demandent spontanément.

Art. 5. § 1. Dans les paroisses où il existe un groupe stable de fidèles attachés à la tradition liturgique antérieure, le curé accueillera volontiers leur demande de célébrer la Messe selon le rite du Missel romain édité en 1962. Il jugera comment harmoniser le bien de ces fidèles avec la charge pastorale ordinaire de la paroisse, sous le gouvernement de l’évêque selon les normes du canon 392, en évitant la discorde et en favorisant l’unité de toute l’Église.

--Une autre restriction.


§ 2. La célébration selon le Missel du Bienheureux Jean XXIII peut avoir lieu les jours ordinaires ; mais les dimanches et les jours de fête, une Messe sous cette forme peut également être célébrée.

§ 3. Le curé autorisera également, aux fidèles ou aux prêtres qui le demandent, la célébration sous cette forme extraordinaire dans des cas particuliers comme des mariages, des obsèques ou des célébrations occasionnelles, par exemple des pèlerinages.



Art. 6. Dans les Messes selon le Missel du Bienheureux Jean XXIII célébrées avec le peuple, les lectures peuvent être proclamées en langue vernaculaire, en utilisant des éditions reconnues par le Siège apostolique.

Art. 7. Si un groupe de fidèles laïcs dont il est question à l’article 5 § 1 n’obtient pas du curé ce qu’ils lui ont demandé, ils en informeront l’évêque diocésain. L’évêque est instamment prié d’exaucer leur désir. S’il ne veut pas pourvoir à cette forme de célébration, il en sera référé à la Commission pontificale Ecclesia Dei.



Art. 9, § 1. De même le curé, tout bien considéré, peut concéder l’utilisation du rituel ancien pour l’administration des sacrements du Baptême, du Mariage, de la Pénitence et de l’Onction des Malades, s’il juge que le bien des âmes le recommande.

§. 2 Aux Ordinaires est accordée la faculté de célébrer le sacrement de la Confirmation en utilisant le Pontifical romain ancien, s’il juge que le bien des âmes le recommande.


Art. 10. S’il le juge opportun, l’Ordinaire du lieu a le droit d’ériger une paroisse personnelle au titre du canon 518, pour les célébrations selon la forme ancienne du rite romain, ou de nommer soit un recteur soit un chapelain, en observant les règles du droit.





Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 7 juillet de l’an du Seigneur 2007, en la troisième année de mon pontificat.






Lettre

Des nouvelles et des jugements formulés sans information suffisante, ont suscité beaucoup de confusion. On trouve des réactions très diverses les unes des autres, qui vont de l’acceptation joyeuse à une dure opposition, à propos d’un projet dont le contenu n’était, en réalité, pas connu.
Deux craintes s’opposaient plus directement à ce document, et je voudrais les examiner d’un peu plus près dans cette lettre.
En premier lieu il y a la crainte d’amenuiser ainsi l’Autorité du Concile Vatican II, et de voir mettre en doute une de ses décisions essentielles – la réforme liturgique.
Cette crainte n’est pas fondée.

--Affirmation assez catégorique qui ne semble pas fondée sur les circonstances




A ce propos, il faut dire avant tout que le Missel, publié par Paul VI et réédité ensuite à deux reprises par Jean-Paul II, est et demeure évidemment la Forme normale – la Forma ordinaria – de la liturgie Eucharistique. La dernière version du Missale Romanum, antérieure au Concile, qui a été publiée sous l’autorité du Pape Jean XXIII en 1962 et qui a été utilisée durant le Concile, pourra en revanche être utilisée comme Forma extraordinaria de la Célébration liturgique. Il n’est pas convenable de parler de ces deux versions du Missel Romain comme s’il s’agissait de « deux Rites ». Il s’agit plutôt d’un double usage de l’unique et même Rite.
Quant à l’usage du Missel de 1962, comme Forma extraordinaria de la Liturgie de la Messe, je voudrais attirer l’attention sur le fait que ce Missel n’a jamais été juridiquement abrogé, et que par conséquent, en principe, il est toujours resté autorisé. Lors de l’introduction du nouveau Missel, il n’a pas semblé nécessaire de publier des normes propres concernant la possibilité d’utiliser le Missel antérieur. On a probablement supposé que cela ne concernerait que quelques cas particuliers, que l’on résoudrait localement, au cas par cas. Mais, par la suite, il s’est vite avéré que beaucoup de personnes restaient fortement attachées à cet usage du Rite romain, qui leur était devenu familier depuis l’enfance.

--Encore ceux qui sont attachés


Ceci s’est produit avant tout dans les pays où le mouvement liturgique avait donné à de nombreuses de personnes une remarquable formation liturgique, ainsi qu’une familiarité profonde et intime avec la Forme antérieure de la Célébration liturgique. Nous savons tous qu’au sein du mouvement conduit par l’Archevêque Mgr Lefebvre, la fidélité au Missel ancien est devenue un signe distinctif extérieur; mais les raisons de la fracture qui naissait sur ce point étaient à rechercher plus en profondeur.

--exact, puisque la FSSPX a des problèmes d’abord doctrinaux, pas liturgiques


Beaucoup de personnes qui acceptaient clairement le caractère contraignant du Concile Vatican II, et qui étaient fidèles au Pape et aux Evêques, désiraient cependant retrouver également la forme de la sainte Liturgie qui leur était chère ; cela s’est produit avant tout parce qu’en de nombreux endroits on ne célébrait pas fidèlement selon les prescriptions du nouveau Missel; au contraire,

--Exact, la messe à gogo ou simplement cucu.


celui-ci finissait par être interprété comme une autorisation, voire même une obligation de créativité; cette créativité a souvent porté à des déformations de la Liturgie à la limite du supportable. Je parle d’expérience, parce que j’ai vécu moi aussi cette période, avec toutes ses attentes et ses confusions. Et j’ai constaté combien les déformations arbitraires de la Liturgie ont profondément blessé des personnes qui étaient totalement enracinées dans la foi de l’Eglise.

--absolument


C’est pour ce motif

--Ce motif : être protégé de la messe à gogo ou cucu


que le Pape Jean-Paul II s’est vu dans l’obligation de donner, avec le Motu proprio « Ecclesia Dei » du 2 juillet 1988, un cadre normatif pour l’usage du Missel de 1962; ce cadre ne contenait cependant pas de prescriptions détaillées, mais faisait appel de manière plus générale à la générosité des Evêques envers les « justes aspirations » des fidèles qui réclamaient cet usage du Rite romain. A cette époque, le Pape voulait ainsi aider surtout la Fraternité Saint Pie X à retrouver la pleine unité

--Exact : SURTOUT (pas seulement donc) la FSSPX


avec le successeur de Pierre, en cherchant à guérir une blessure perçue de façon toujours plus douloureuse. Cette réconciliation n’a malheureusement pas encore réussi; cependant, une série de communautés a profité avec gratitude des possibilités offertes par ce Motu proprio. Par contre, en dehors de ces groupes, pour lesquels manquaient des normes juridiques précises, la question de l’usage du Missel de 1962 est restée difficile, avant tout parce que les Evêques craignaient, dans ces situations, que l’on mette en doute l’autorité du Concile.

--Restait une crainte existante


Aussitôt après le Concile Vatican II, on pouvait supposer que la demande de l’usage du Missel de 1962 aurait été limitée à la génération plus âgée, celle qui avait grandi avec lui, mais entretemps il est apparu clairement que des personnes jeunes découvraient également cette forme liturgique, se sentaient attirées par elle et y trouvaient une forme de rencontre avec le mystère de la Très Sainte Eucharistie qui leur convenait particulièrement. C’est ainsi qu’est né le besoin d’un règlement juridique plus clair,

--Voilà : c’est pas seulement les vieux « attachés » mais les jeunes


que l’on ne pouvait pas prévoir à l’époque du Motu Proprio de 1988; ces Normes entendent également délivrer les Evêques de la nécessité de réévaluer sans cesse la façon de répondre aux diverses situations.
En second lieu, au cours des discussions sur ce Motu Proprio attendu, a été exprimée la crainte qu’une plus large possibilité d’utiliser le Missel de 1962 puisse porter à des désordres, voire à des fractures dans les communautés paroissiales. Cette crainte ne me paraît pas non plus réellement fondée.

--« Parait ».  C’est un peu restrictif. ON pourrait y voir un possibilité de renversement de la décision.


L’usage de l’ancien Missel présuppose un minimum de formation liturgique et un accès à la langue latine; ni l’un ni l’autre ne sont tellement fréquents. De ces éléments préalables concrets découle clairement le fait que le nouveau Missel restera certainement la Forme ordinaire du Rite Romain, non seulement en raison des normes juridiques, mais aussi à cause de la situation réelle dans lesquelles se trouvent les communautés de fidèles.
Il est vrai que les exagérations ne manquent pas, ni parfois des aspects sociaux indûment liés à l’attitude de certains fidèles liés à l’ancienne tradition liturgique latine.

--Oui, on admet encore une restriction. Il y a des problèmes chez une part des tradis


Votre charité et votre prudence pastorale serviront de stimulant et de guide pour perfectionner les choses. D’ailleurs, les deux Formes d’usage du Rite Romain peuvent s’enrichir réciproquement: dans l’ancien Missel pourront être et devront être insérés les nouveaux saints, et quelques-unes des nouvelles préfaces. La Commission « Ecclesia Dei », en lien avec les diverses entités dédiées à l’usus antiquior, étudiera quelles sont les possibilités pratiques. Dans la célébration de la Messe selon le Missel de Paul VI, pourra être manifestée de façon plus forte que cela ne l’a été souvent fait jusqu’à présent, cette sacralité qui attire de nombreuses personnes vers le rite ancien.

--Voilà. Les tests tridentins peuvent permettre la correction des messes à gogo ou cucu (surtout par la musique, p.ex.)


La meilleure garantie pour que le Missel de Paul VI puisse unir les communautés paroissiales et être aimé de leur part est de célébrer avec beaucoup de révérence et en conformité avec les prescriptions; c’est ce qui rend visible la richesse spirituelle et la profondeur théologique de ce Missel.
J’en arrive ainsi à la raison positive qui est le motif qui me fait actualiser par ce Motu Proprio celui de 1988. Il s’agit de parvenir à une réconciliation interne au sein de l’Eglise.

--Donc c’est le problème FSSPX


En regardant le passé, les divisions qui ont lacéré le corps du Christ au cours des siècles, on a continuellement l’impression qu’aux moments critiques où la division commençait à naître, les responsables de l’Eglise n’ont pas fait suffisamment pour conserver ou conquérir la réconciliation et l’unité; on a l’impression que les omissions dans l’Eglise ont eu leur part de culpabilité dans le fait que ces divisions aient réussi à se consolider. Ce regard vers le passé nous impose aujourd’hui une obligation: faire tous les efforts afin que tous ceux qui désirent réellement l’unité aient la possibilité de rester dans cette unité ou de la retrouver à nouveau…..
Il n’y a aucune contradiction entre l’une et l’autre édition du Missale Romanum. L’histoire de la liturgie est faite de croissance et de progrès, jamais de rupture. Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste.

--Ici on dépasse la FSSPX. La forme tridentine a sa valeur en elle-même


Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l’Eglise, et de leur donner leur juste place. Evidemment, pour vivre la pleine communion, les prêtres des communautés qui adhèrent à l’usage ancien ne peuvent pas non plus, par principe, exclure la célébration selon les nouveaux livres. L’exclusion totale du nouveau rite ne serait pas cohérente avec la reconnaissance de sa valeur et de sa sainteté.

--Une autre restriction. Ceci est assez important car les faits pourraient justifier Francois (sauf si effectivement les constitutions de la FSSP par exemple, excluent le novus ordo.)


….Je vous invite en outre, chers Confrères, à bien vouloir écrire au Saint-Siège un compte-rendu de vos expériences, trois ans après l’entrée en vigueur de ce Motu proprio. Si de sérieuses difficultés étaient vraiment apparues, on pourrait alors chercher des voies pour y porter remède.
--Une autre restriction importante : on laisse place à la possibilité de sérieuses difficultés



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....


« TRADITIONIS CUSTODES »


saint Jean-Paul II et Benoît XVI, ont accordé et réglementé le droit d’utiliser le Missel romain publié par saint Jean XXIII en 1962. De cette manière, ils entendaient « faciliter la communion ecclésiale pour les catholiques qui se sentent liés à certaines formes liturgiques antérieures » et non à d’autres. (ref. Ecclesia dei

--Vrai pour Ecclesia Dei, pas pour Summorum, qui admet que c’est aussi pour les jeunes.  Francois pratique l’omission ici.

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Pour Ecclesia Dei c’est cependant vrai :
I wish especially to make an appeal both solemn and heartfelt, paternal and fraternal, to all those who until now have been linked in various ways to the movement of Archbishop Lefebvre, that they may fulfil the grave duty of remaining united to the Vicar of Christ in the unity of the Catholic Church, and of ceasing their support in any way for that movement. Everyone should be aware that formal adherence to the schism is a grave offence against God and carries the penalty of excommunication decreed by the Church's law.(Cool
To all those Catholic faithful who feel attached to some previous liturgical and disciplinary forms of the Latin tradition I wish to manifest my will to facilitate their ecclesial communion by means of the necessary measures to guarantee respect for their rightful aspirations. In this matter I ask for the support of the bishops and of all those engaged in the pastoral ministry in the Church.
6. Taking account of the importance and complexity of the problems referred to in this document, by virtue of my Apostolic Authority I decree the following:
a) a Commission is instituted whose task it will be to collaborate with the bishops, with the Departments of the Roman Curia and with the circles concerned, for the purpose of facilitating full ecclesial communion of priests, seminarians, religious communities or individuals until now linked in various ways to the Fraternity founded by Mons. Lefebvre, who may wish to remain united to the Successor Peter in the Catholic Church, while preserving their spiritual and liturgical traditions, in the light of the Protocol signed on 5 May last by Cardinal Ratzinger and Mons. Lefebvre;
….
c) moreover, respect must everywhere be shown for the feelings of all those who are attached to the Latin liturgical tradition, by a wide and generous application of the directives already issued some time ago by the Apostolic See for the use of the Roman Missal according to the typical edition of 1962.(9)
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Dans le sillage de l’initiative de mon vénérable prédécesseur Benoît XVI d’inviter les évêques à vérifier l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum, trois ans après sa publication, la Congrégation pour la doctrine de la foi a procédé en 2020 à une large consultation des évêques, dont les résultats ont été soigneusement examinés à la lumière de l’expérience mûrie ces dernières années.

--Là faut être prudent. Souvent c’est la liturgie à gogo ou cucu qui a suscité la FSSPX, alors l’évaluation de ce type d’épiscopat, surtout en France, n’était pas forcément fiable.


Article 1. Les livres liturgiques promulgués par les Saints Pontifes Paul VI et Jean-Paul II, conformément aux décrets du Concile Vatican II, sont la seule expression de la lex orandi du Rite romain.

--Ici un pape contredit l’autre, alors que la FSSPX n’était pas la seule raison de l’existence de 2 formes.  Francois aurait pu simplement restreindre l’usage de la 2e forme et il n’y aurait pas eu contradiction formelle. Avec cette contradiction on a une doctrine liturgique incertaine et flottante. Donc c’est faillible et on n’est pas lié plus à Francois qu’à Benoit.


Article 2. L’évêque diocésain, en tant que modérateur, promoteur et gardien de toute la vie liturgique dans l’Église particulière qui lui est confiée, est chargé de régler les célébrations liturgiques dans son propre diocèse. Par conséquent, il est de sa compétence exclusive d’autoriser l’utilisation du Missale Romanum de 1962 dans le diocèse, en suivant les directives du Siège Apostolique.

Article 3. L’évêque, dans les diocèses où il y a jusqu’à présent la présence d’un ou plusieurs groupes célébrant selon le Missel avant la réforme de 1970 :

§ 1. doit veiller à ce que de tels groupes n’excluent pas la validité et la légitimité de la réforme liturgique, des préceptes du Concile Vatican II et du Magistère des Souverains Pontifes ;

--Préceptes oui. Pastorales ou applications non. Cela relève du jugement de conscience sur cas particuliers (eg. Messes à gogo)


§ 2. doit indiquer un ou plusieurs lieux où les fidèles adhérents à ces groupes peuvent se réunir pour la célébration eucharistique (mais pas dans les églises paroissiales et sans ériger de nouvelles paroisses personnelles) ;

--Ok mais alors c’est la FSSPX qui va créer des communautés de base avec l’arme invincible du chant grégorien. Alors il n’est pas clair que cette pasto soit la bonne. Elle donnne une mission en or à la FSSPX sur un plateau d’argent : la préservation du latin-grégorien explicitement exigés par le concile…




§ 4. doit nommer un prêtre qui, en tant que délégué de l’évêque, soit chargé des célébrations et de la pastorale de ces groupes de fidèles. Le prêtre doit être apte à cette fonction, compétent pour l’usage du Missale Romanum antérieur à la réforme de 1970, avoir une connaissance de la langue latine qui lui permette de comprendre pleinement les rubriques et les textes liturgiques, être animé d’une vive charité pastorale, et d’un sens de la communion ecclésiale. Il est en effet nécessaire que le prêtre responsable ait à cœur non seulement la célébration digne de la liturgie, mais le soin pastoral et spirituel des fidèles.

--Encore une imprudence. Les messes à gogo sont liées à des erreurs pastos claires, donc il est très important que la pasto soit tridentine ou au moins centrée sur le caté de 1992-2005.


§ 5. doit procéder, dans les paroisses personnelles érigées canoniquement au profit de ces fidèles, à une vérification appropriée de leur utilité effective pour la croissance spirituelle, et évaluer s’il convient ou non de les maintenir.

--Extrêmement dangereux. A quelque années d’intervalle ériger puis dissoudre une paroisse,  c’est susciter une énorme méfiance.


§ 6. doit veiller à ne pas autoriser la constitution de nouveaux groupes.

--Encore là, il n’est pas sur que cette solution soit très efficace ou intelligente. La suspicion va s’installer et on va penser que la FSSPX avait raison, elle qui se méfiait totalement.


Article 4. Les prêtres ordonnés après la publication de ce Motu proprio, qui ont l’intention de célébrer avec le Missale Romanum de 1962, doivent en faire la demande formelle à l’Évêque diocésain qui consultera le Siège Apostolique avant d’accorder cette autorisation.

--Encore la suspicion…  14 ans seulement après Summorum, c’est d’une maladresse pasto certaine.


Article 5. Les prêtres qui célèbrent déjà selon le Missale Romanum de 1962 demanderont à l’évêque diocésain l’autorisation de continuer à utiliser cette faculté.

Article 6. Les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, érigés à l’époque par la Commission pontificale Ecclesia Dei, relèvent de la compétence de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique.

Article 7. La Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements et la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique, pour les matières de leur compétence, exerceront l’autorité du Saint-Siège, en veillant à l’observation de ces dispositions.

Article 8. Les normes, instructions, concessions et usages précédents qui ne sont pas conformes aux dispositions du présent Motu Proprio sont abrogés.

--En 14 ans passer de 2 formes à une a quelque chose d’invraisemble, suspect, vaguement ridicule.




LETTRES AUX EVÊQUES SUR LE MOTU PROPRIO « TRADITIONIS CUSTODES »


Comme mon prédécesseur Benoît XVI l’a fait avec Summorum Pontificum, j’ai moi aussi l’intention d’accompagner le Motu proprio Traditionis custodes d’une lettre, pour illustrer les raisons qui m’ont conduit à cette décision. J…..

Les raisons qui ont poussé saint Jean-Paul II et Benoît XVI à accorder la possibilité d’utiliser le Missel romain promulgué par saint Pie V, publié par saint Jean XXIII en 1962, pour la célébration du sacrifice eucharistique sont évidentes pour tous. La faculté, accordée par indult de la Congrégation pour le culte divin en 1984[7] et confirmée par saint Jean-Paul II dans le Motu proprio Ecclesia Dei de 1988[8], était avant tout motivée par la volonté de favoriser la recomposition du schisme avec le mouvement guidé de Mgr Lefebvre. La demande, adressée aux Évêques, d’accueillir généreusement les « justes aspirations » des fidèles qui demandaient l’usage de ce Missel, avait donc une raison ecclésiale pour recomposer l’unité de l’Église.

--Exact pour Ecclesia Dei


Cette faculté a été interprétée par beaucoup au sein de l’Église comme la possibilité d’utiliser librement le Missel Romain promulgué par saint Pie V, déterminant une utilisation parallèle au Missel Romain promulgué par saint Paul VI. Pour régler cette situation, Benoît XVI est intervenu sur la question bien des années plus tard, régulant un fait interne à l’Église, du fait que de nombreux prêtres et de nombreuses communautés avaient « avec reconnaissance utilisé la possibilité offerte par le Motu proprio » de saint Jean-Paul II. Soulignant combien cette évolution n’était pas prévisible en 1988, le Motu proprio Summorum Pontificum de 2007 entendait introduire « une réglementation juridique plus claire »[9]. Pour faciliter l’accès à ceux – même aux jeunes -, « qui découvrent cette forme liturgique, se sentent attirés par elle et y trouvent une forme particulièrement appropriée pour eux, de rencontre avec le Mystère de la Très Sainte Eucharistie »[10], a déclaré Benoît XVI  » le Missel promulgué par saint Pie V et de nouveau publié par le bienheureux Jean XXIII comme une expression extraordinaire de la même lex orandi« , accordant une « possibilité plus large d’utiliser le Missel de 1962 »[11].

--« Même aux jeunes », Francois l’admet. Donc  ca va plus loin que les vieux ou la FSSPX


A l’appui de son choix se trouvait la conviction que cette disposition ne remettrait pas en cause l’une des décisions essentielles du Concile Vatican II, en en minant ainsi l’autorité : le Motu proprio reconnaissait pleinement que « le Missel promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire de la lex orandi de l’Église catholique de rite latin »[12]. La reconnaissance du Missel promulguée par saint Pie V « comme une expression extraordinaire de la lex orandi elle-même » ne voulait en aucun cas méconnaître la réforme liturgique, mais était dictée par le désir de répondre aux « prières insistantes de ces fidèles » , leur permettant de « célébrer le Sacrifice de la Messe selon l’édition typique du Missel Romain promulgué par le bienheureux Jean XXIII en 1962 et jamais abrogé, comme forme extraordinaire de la Liturgie de l’Église »[13]. Il était réconforté dans son discernement par le fait que ceux qui souhaitaient « retrouver la forme, qui leur est chère, de la sainte Liturgie », « acceptaient clairement le caractère contraignant du Concile Vatican II et étaient fidèles au Pape et aux évêques »[14]. Il a également déclaré infondée la crainte de scissions dans les communautés paroissiales, car « les deux formes d’usage du rite romain auraient pu s’enrichir mutuellement »[15]. C’est pourquoi il a invité les évêques à surmonter les doutes et les peurs et à recevoir les normes, « en veillant à ce que tout se passe dans la paix et la sérénité », avec la promesse que « des moyens pourraient être recherchés pour trouver un remède », si « de graves difficultés se révélaient » dans l’application de la législation après « l’entrée en vigueur du Motu proprio »[16].

--oui, honnête résumé, sauf peut être «  Il était réconforté dans son discernement par le fait que ceux qui souhaitaient « retrouver la forme, qui leur est chère, de la sainte Liturgie », « acceptaient clairement le caractère contraignant du Concile Vatican II et étaient fidèles au Pape et aux évêques ».  C’est pas exactement ca. Benoit ajoutait
« Beaucoup de personnes qui acceptaient clairement le caractère contraignant du Concile Vatican II, et qui étaient fidèles au Pape et aux Evêques, désiraient cependant retrouver également la forme de la sainte Liturgie qui leur était chère ; cela s’est produit avant tout parce qu’en de nombreux endroits on ne célébrait pas fidèlement selon les prescriptions du nouveau Missel; au contraire ».
Ces personnes s’ajoutaient à ceux qui rejetaient une part du concile, celle qui est non infaillible. L’offre s’étendait à ces derniers aussi en espérant que leur opinion négative sur le concile changerait.



Treize ans plus tard, j’ai chargé la Congrégation pour la doctrine de la foi de vous adresser un questionnaire sur l’application du Motu proprio Summorum Pontificum. Les réponses reçues ont révélé une situation douloureuse qui m’inquiète, me confirmant la nécessité d’intervenir. Malheureusement, l’intention pastorale de mes prédécesseurs, qui avaient entendu « tout mettre en œuvre pour que tous ceux qui désirent vraiment l’unité puissent rester dans cette unité ou la retrouver »[17], a souvent été gravement négligée.

--c’est là une question de fait, et c’est possible. Alors une démarche corrective appropriée et proportionnée au problème est indiquée.


Une possibilité offerte par saint Jean-Paul II et avec encore plus de magnanimité par Benoît XVI pour recomposer l’unité du corps ecclésial dans le respect des diverses sensibilités liturgiques a été utilisée pour augmenter les distances, durcir les différences, construire des contrastes qui blessent l’Église et ils entraver sa progression, l’exposant au risque de divisions.

--ca se peut mais ca justifie un  discernement seulement, pas une  interdiction et la non existence de 2 formes.


Je suis également attristé par les abus de part et d’autre dans la célébration de la liturgie. Comme Benoît XVI, je stigmatise moi aussi que « dans de nombreux endroits on ne célèbre pas de façon fidèle aux prescriptions du nouveau Missel, mais qu’il soit même compris comme une autorisation voire une obligation à la créativité, qui conduit souvent à des déformations à la limite de ce qui est supportable »[18]. Mais je ne suis pas moins attristé par une utilisation instrumentale du Missale Romanum de 1962, de plus en plus caractérisée par un rejet croissant non seulement de la réforme liturgique, mais du Concile Vatican II, avec l’affirmation infondée et insoutenable qu’il a trahi la Tradition et la « vraie Église ».

--trop simple. La forme extra n’implique aucunement ca de facon nécessaire. Au contraire elle seule est fidèle à la primauté du grégorien exigée par le concile…
En revanche il faut s’interroger sérieusement sur la flexibilité du novus ordo qui peut-être manque de la rigidité indispensable pour éviter les abus, de messe à gogo ou autres. Il ne sert à rien de déplorer les abus sir l’ordo lui-même est désarmÉ des défenses actives contre ces abus. Ce n’est pas un hasard si les messes à gogo ou cucu, tridentines n’existent, à ma connaissance, pas.



S’il est vrai que le chemin de l’Église doit être compris dans le dynamisme de la Tradition, « qui tire son origine des Apôtres et qui progresse dans l’Église avec l’assistance de l’Esprit Saint » (DV Cool, il constitue l’étape la plus récente de ce dynamisme, le Concile Vatican II  au cours duquel l’épiscopat catholique s’est mis à l’coute pour discerner le chemin que l’Esprit indiquait à l’Église. Douter du Concile, c’est douter des intentions mêmes des Pères, qui exerçaient de façon solennelle leur pouvoir collégial cum Petro et sub Petro au concile œcuménique[19], et, finalement, c’est douter de l’Esprit-Saint lui-même qui guide l’Église.

--Oui, en matière pasto seulement, oû l’esprit n’a que peu à voir et ou l’Eglise est hautement faillible.


Vatican II lui-même éclaire le sens du choix de revoir la concession permise par mes prédécesseurs. Parmi les voeux que les Évêques ont indiqué avec le plus d’insistance, émerge celui de la participation pleine, consciente et active de tout le Peuple de Dieu à la liturgie[20], dans la ligne de ce qui a déjà été affirmé par Pie XII dans l’encyclique Mediator Dei sur la renouveau de la liturgie[21].

--participation active est un terme ambigu. Faut pas oublier la première place du grégorien dans le concile, nettement moins ambigue.
Les évêques sont sans compétence aucune quant à savoir ce qui favorise ma participation active ou me laisse totalement indifférent : JE (sensus fidelium) suis le seul juge de ca.




…..Quiconque désire célébrer avec dévotion selon la forme liturgique antécédente n’aura aucune difficulté à trouver dans le Missel Romain réformé selon l’esprit du Concile Vatican II, tous les éléments du Rite Romain, en particulier le canon romain, qui constitue un des éléments les plus caractéristiques.

--beaucoup trop simple, pour ne pas dire simplet. Je n’aurai aucune difficulté que quand le grégorien sera là et peut être l’orientation, avec prédication active des catés au lieu ou en plus du biblisme.


Il y a une dernière raison que je veux ajouter au fondement de mon choix : elle est toujours plus évidente dans les paroles et dans les attitudes de beaucoup la relation étroite entre le choix des célébrations selon les livres liturgiques précédant le Concile Vatican II et le rejet de l’Église et de ses institutions au nom de ce qu’ils considèrent comme la « vraie Église ». ….

--Encore une question de fait. Francois semble confondre FSSP et FSSPX.  Il n’est pas question de vraie église, seulement d’erreurs pastos locales et d’erreurs liturgiques locales, d’élimination anticonciliaire du grégorien et du latin.


C’est pour défendre l’unité du Corps du Christ que je suis contraint de révoquer la faculté accordée par mes prédécesseurs. L’usage déformé qui en a été fait est contraire aux raisons qui les ont conduits à leur laisser la liberté de célébrer la messe avec le Missale Romanum de 1962.

--Disproportionné. Utilise une raison circonstantielle pour tordre une raison essentielle (la valeur intrinsèque du rite tridentin. Et maintenent l’ Usage déformé du novus ordo par abus sera beaucoup plus difficile à corriger.)



Répondant à vos demandes,

--Attention aux demandes des évêques de France (d’où Mgr Lefebvre venait)


je prends la ferme décision d’abroger toutes les normes, instructions, concessions et coutumes antérieures à ce Motu Proprio, et de conserver les livres liturgiques promulgués par les Saints Pontifes Paul VI et Jean-Paul II, conformément aux décrets du Concile Vatican II, comme la seule expression de la lex orandi du Rite Romain. Je suis réconforté dans cette décision par le fait qu’après le Concile de Trente, saint Pie V a également abrogé tous les rites qui ne pouvaient se vanter d’une antiquité prouvée, établissant un seul Missale Romanum pour toute l’Église latine. Pendant quatre siècles, ce Missale Romanum promulgué par saint Pie V fut ainsi l’expression principale de la lex orandi ….

--principale seulement. Pas la seule.
Comme cette abrogation n’est pas proportionnellement justifiée, je ne suis aucunement lié.



En décrivant la catholicité du Peuple de Dieu, le Concile Vatican II rappelle que « dans la communion ecclésiale il y a des Églises particulières, qui jouissent de leurs propres traditions, sans préjudice de la primauté de la chaire de Pierre qui préside à la communion universelle de charité, garantit les diversités légitimes et en même temps veille à ce que le particulier non seulement ne nuise pas à l’unité, mais qu’il la serve »[35]. Alors qu’en exerçant mon ministère au service de l’unité, je prends la décision de suspendre la faculté accordée par mes prédécesseurs, je vous demande de partager ce poids avec moi comme une forme de participation à la sollicitude pour toute l’Église.

--Ca ne change rien sur le fond : il existe 2 formes légitimes. Le reste n’est que règlement modifiable.


Dans le Motu proprio, j’ai voulu affirmer qu’il appartient à l’Evêque, en tant que modérateur, promoteur et gardien de la vie liturgique dans l’Eglise dont il est le principe d’unité, de régler les célébrations liturgiques. Il vous appartient donc d’autoriser dans vos Eglises, en tant qu’Ordinaires locaux, l’usage du Missel Romain de 1962, en appliquant les normes de ce Motu proprio. C’est avant tout à vous de travailler pour revenir à une forme festive unitaire, en vérifiant au cas par cas la réalité des groupes qui célèbrent avec ce Missale Romanum.

--de facto il n’y aura jamais jamais jamais de forme exclusive unitaire sans grégorien. Jamais, j’en suis historiquement sur, surtout avec la disparition du clergé ordonné dans les ans 60………..


Les indications sur la marche à suivre dans les diocèses sont principalement dictées par deux principes : d’une part, pourvoir au bien de ceux qui sont enracinés dans la forme de célébration précédente et ont besoin de temps pour revenir au Rite romain promulgué par les saints Paul VI et Jean-Paul II

--Pas seulement de temps. De grégorien, entre autres. D’élimination de messes cucu…



; d’autre part, interrompre l’érection de nouvelles paroisses personnelles, liées plus au désir et à la volonté de certains prêtres qu’au besoin réel du « saint peuple de Dieu fidèle »

--clairement faux. C’est le peuple et les vocations surabondantes qui entrainent le désir.


. En même temps, je vous demande de veiller à ce que chaque liturgie soit célébrée avec décorum et avec fidélité aux livres liturgiques promulgués après le Concile Vatican II, sans excentricités qui dégénèrent facilement en abus

--Tout à fait juste en principe et une des grandes clefs du problème mais difficile en pratique car il n’est tout simplement pas clairement prouvé que ce n’est pas le novus ordo qui permet les abus , par omission (ce n’est peut être pas le cas mais c’est l’hypothèse principale à considérer, en appeler abstraitement au concile est un argument sans valeur à ce sujet.)

Chriscato94

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Les 2 motus proprio sur la liturgie de Benoit et Francois Empty Re: Les 2 motus proprio sur la liturgie de Benoit et Francois

Message par Chriscato94 Mer 22 Fév - 20:59

Voici un texte de paroles strictement personnelles de Bergoglio, donc sans valeur magistérielle, mais qui ont de quoi surprendre….

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Bratislava, dimanche 12 septembre 2021 à 17h30. Le pape François vient de terminer la réunion avec les représentants du Conseil Œcuménique des Églises à la Nonciature. Le temps de ranger les chaises après le moment précédent, et voilà que 53 jésuites slovaques prennent place dans la salle. François entre et salue : « Bonsoir et bienvenue ! Merci pour cette visite. …
Le Provincial de la Province slovaque adressa quelques mots de salutation au Pape : « Père, je veux vous remercier de tout cœur pour cette invitation, qui a été une surprise pour nous. C’est un encouragement pour notre vie communautaire et pastorale. Il y a beaucoup de jésuites en Slovaquie. Je voulais confirmer que la Compagnie veut être à votre disposition pour les besoins de l’Église ».
Le Pape répond par une plaisanterie : « Merci. L’idée d’inviter des jésuites dans mes voyages apostoliques était celle du P. Spadaro, parce que de cette façon il a de la matière pour faire un article pour La Civiltà Cattolica qui publie toujours ces conversations ! » …

--Il sait que ca deviendra probablement public, donc…


Un jésuite demande : « Comment allez-vous ? »
Toujours en vie. Bien que certaines personnes veuillent ma mort. Je sais qu’il y a même eu des réunions entre prélats qui pensaient que l’état du Pape est plus grave que ce qui était dit. Ils préparaient le conclave. Patience !

--Il sait que son pontificat est controversé…


Un jésuite qui a travaillé pendant près de 15 ans à Radio Vatican demande ce que les jésuites devraient avoir à cœur pour la pastorale en Slovaquie.

Troisièmement, la proximité avec l’évêque. Il est vrai qu’il y a des évêques qui ne veulent pas de nous, c’est une vérité, oui. Mais que l’on ne trouve pas un seul jésuite qui dit du mal de l’évêque ! Si un jésuite pense différemment de l’évêque et qu’il a du courage, alors qu’il aille voir l’évêque pour lui dire ce qu’il pense. Et quand je dis évêque, je parle aussi du Pape.

--intéressant.


Quatrièmement, la proximité avec le peuple de Dieu. Vous devez être comme Paul VI nous a dit le 3 décembre 1974 : là où il y a des carrefours, là où les idées se croisent, il y a des jésuites. Lisez bien et méditez ce discours de Paul VI à la XXXIIe Congrégation générale : c’est la plus belle chose qu’un Pape ait jamais dite aux jésuites. C’est vrai que, si nous sommes vraiment des hommes qui vont au carrefour et aux limites, nous allons créer des problèmes. Mais ce qui nous évitera de tomber dans des idéologies stupides, c’est la proximité avec le peuple de Dieu.

--Idéologies stupides. Faudrait être un peu plus précis…



L’une des personnes présentes commence en disant …: « En 1968, je suis entré dans la Compagnie de Jésus en tant que réfugié. J’ai été membre de la Province suisse pendant 48 ans, et maintenant je suis ici depuis cinq ans. J’ai vécu dans des Églises très différentes. Aujourd’hui, je constate que beaucoup de gens veulent revenir en arrière ou cherchent des certitudes dans le passé. Sous le communisme, j’ai fait l’expérience de la créativité pastorale. Certains ont même dit qu’un jésuite ne pouvait pas être formé pendant le communisme, mais d’autres l’ont fait et nous y sommes. Quelle vision de l’Église pouvons-nous suivre ? »
Vous avez dit un mot très important, qui identifie la souffrance de l’Église en ce moment : la tentation de revenir en arrière. C’est ce dont nous souffrons aujourd’hui dans l’Église : l’idéologie du retour en arrière.

--Attention : 1965-75 c’est aussi en arrière, le concile est indubitablement en arrière…


C’est une idéologie qui colonise les esprits. Il s’agit d’une forme de colonisation idéologique. Ce n’est pas vraiment un problème universel, mais plutôt spécifique aux Églises de certains pays. La vie nous fait peur.

--Plus précisément : les pastos non cucu, les fins dernières, la messe tridentine nous fait peur….


Je répète ce que j’ai dit au groupe œcuménique que j’ai rencontré ici avant vous : la liberté nous fait peur. Dans un monde tellement conditionné par les addictions et la virtualité, nous avons peur d’être libres.

--la liberté fait peur plus que la discipline et l’obéisssance ac cadaver???


Lors de la réunion précédente, j’ai pris l’exemple du Grand Inquisiteur de Dostoïevski : il trouve Jésus et lui dit : « Pourquoi as-tu donné la liberté ? C’est dangereux ! » L’inquisiteur reproche à Jésus de nous avoir donné la liberté : un peu de pain aurait suffi, et rien de plus. C’est pourquoi aujourd’hui des gens se tournent vers le passé : pour chercher la sécurité.

--Ils oublient ceux qui se tournent vers le passé de 1975 et le Dieu libérateur qui libère librement des libertés à libérer…


Nous avons peur de célébrer devant le peuple de Dieu qui nous regarde en face et nous dit la vérité. Cela nous effraie de nous lancer dans des expériences pastorales.

--donc ca inclut la peur panique de l’expérience pastorale (test, et expérience est exactement le bon mot) néotridentine…
De plus, que penser de l’iconostase de la liturgie orientale? C’est par peur des fidèles??? Incroyable!



je pense au travail qui a été fait – le père Spadaro était présent – au Synode sur la famille pour faire comprendre que les couples en seconde union ne sont pas déjà condamnés à l’enfer.

--Faudrait préciser quels pécheurs sont condamné à l’enfer, et que l’enfer existe et quels ont les péchés mortels (par leur matière) .


Cela nous effraie d’accompagner des personnes qui ont une diversité sexuelle.

--et les diversités sadomasos?... nécrophiles?


Nous avons peur du carrefour dont Paul VI nous a parlé.

--Paul VI pensait vraiment à ca?


C’est le mal de ce moment : chercher la voie dans la rigidité et le cléricalisme, qui sont deux perversions.

--Il oublie la perversion de la flexibilité excessive liée au consumérisme et le laicisme lié au séminaires morts de la génération défroquée… née vers... 1935...


Aujourd’hui, je crois que le Seigneur demande à la Compagnie d’être libre, dans la prière et le discernement. C’est une époque fascinante, une belle fascination, même si c’est la fascination de la croix : belle pour mettre en avant la liberté de l’Évangile. La liberté ! Vous pouvez faire l’expérience de ce retour en arrière dans votre communauté, dans votre province, dans l’entreprise. Nous devons être attentifs et vigilants. Je ne fais pas l’éloge de l’imprudence, mais je veux vous faire remarquer que le retour en arrière n’est pas la bonne voie. Aller de l’avant en faisant preuve de discernement et d’obéissance.

--Oui mais ces termes sont relatifs : le Dieu libérateur qui libère librement des libertés à libérer est probablement en arrière lui aussi, davantage.


Un jésuite demande comment il voit la Compagnie aujourd’hui. Il parle d’un certain manque de ferveur, d’un désir de rechercher la sécurité plutôt que d’aller à la croisée des chemins, comme le demandait Paul VI, parce que ce n’est pas facile.

--question tendancieuse. Il y a aussi un manque de ferveur causé par l’insécurité doctrinale et l’incohérence et la messe à gogo…



L’un des participants parle au Pape de la situation de l’Église slovaque et des tensions internes. Certains vous considèrent même comme hétérodoxe, d’autres vous idéalisent. Nous, les Jésuites, dit-il, essayons de surmonter cette division. Il demande : « Comment gérez-vous les personnes qui vous regardent avec suspicion ? »
Par exemple, il y a une grande chaîne de télévision catholique qui critique sans arrêt le Pape sans se poser de questions.

--Sans questions, ah oui?


Je peux personnellement mériter des attaques et des insultes parce que je suis un pécheur, mais l’Église ne le mérite pas : c’est l’œuvre du diable. Je l’ai même dit à certains d’entre eux.

--Si une contradiction claire existe entre Benoit et Francois, c’est pas le diable, c’est du discernement de la valeur et du niveau de différents pontificats.


Oui, il y a aussi des ecclésiastiques qui font de mauvais commentaires à mon sujet. Je perds parfois patience, surtout lorsqu’ils portent des jugements sans entrer dans un véritable dialogue. Là, je ne peux rien faire.

--Quels dialogues y a-t-il eu avec les communautés FSSP avant le motu restrictif?


Cependant, je continue sans entrer dans leur monde d’idées et de fantasmes. Je ne veux pas y entrer, et c’est pourquoi je préfère prêcher, prêcher…

--Né en 36, ordonnée en 69, généralement ca implique un autre monde d’idées et de fantasmes, ca crève les yeux dès qu’on a un peu de recul.


Certains m’ont accusé de ne pas parler de la sainteté. Ils disent que je parle toujours de questions sociales et que je suis communiste. Pourtant, j’ai écrit toute une exhortation apostolique sur la sainteté, Gaudete et exsultate.

--C’est probablement faute de mécanismes suffisant dans le combat antimondain nécessaire à la sainteté, dont la place des fins dernières dans la pasto cucu.


J’espère maintenant qu’avec la décision de mettre fin à l’automatisme de l’ancien rite,

--automatisme? Incompréhension évidente. La redécouverte par les jeunes n’a rien d’un automatisme.

nous pourrons revenir aux véritables intentions de Benoît XVI et de Jean-Paul II.

--Jean-Paul peut être, pas Benoit, car les 2 formes vont au-delà de la question lefebvriste.


Ma décision est le résultat d’une consultation menée l’année dernière avec tous les évêques du monde. Désormais, ceux qui veulent célébrer avec le vetus ordo doivent demander la permission à Rome, comme cela se fait pour le biritualisme. Pourtant, il y a des jeunes qui, après un mois d’ordination, vont voir l’évêque pour le demander. C’est un phénomène qui indique que nous sommes en train de régresser.

--Le monde à l’envers. Nous allons vers le grégorien et le latin demandés par Vatican II. Le ptre ordonné en 69 régresse vers 1969…


Un cardinal m’a raconté que deux prêtres nouvellement ordonnés sont venus le voir pour lui demander d’étudier le latin afin de pouvoir bien célébrer. Celui-ci, qui a le sens de l’humour, a répondu : « Mais il y a tellement d’Hispaniques dans le diocèse ! Étudier l’espagnol pour pouvoir prêcher. Ensuite, lorsque vous aurez étudié l’espagnol, revenez me voir et je vous dirai combien de Vietnamiens il y a dans le diocèse, et je vous demanderai d’étudier le vietnamien. Ensuite, quand tu auras appris le vietnamien, je vous donnerai aussi la permission d’étudier le latin ». Alors il les a fait « atterrir », il les a fait revenir sur terre. Je vais de l’avant, pas parce que je veux faire une révolution. Je fais ce que je sens que je dois faire. Cela demande beaucoup de patience, de prière et de charité.

--Indice très clair d’incompréhension gravissime. C’est pas une question de langue mais de chant liturgique et de rubriques. D’atmosphère.. On a récemment écrit qu'une forme fonctionnait par participation verbale, l'autre par participation non verbale.
Revenir sur terre est impossible sans tests empiriques, eux seuls indiquent ce qui est en lien religieusement avec la terre. IL ne fait surtout pas trancher a priori sr ce qui fait « revenir sur terre » liturgiquement.


Naturellement, ces lignes sont sans valeur magistérielle aucune. Néanmoins on eut y déceler quel type de mentalité peut influencer un magistère particulier dans une période limitée de l’histoire. Incontestablement, la prudence impose de suivre Benoit, par tous les moyens, en attendant le grégorien partout au novus ordo. Pas de grégorien, pas de retour, la conscience de chacun est ici au dessus de tout évêque individuel, y compris celui de Rome…
Ces textes non officiels doivent servir à l’interprétation des textes officiels récents de Francois sur la liturgie de forme extraordinaire…


Chriscato94

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Les 2 motus proprio sur la liturgie de Benoit et Francois Empty Re: Les 2 motus proprio sur la liturgie de Benoit et Francois

Message par Chriscato94 Ven 1 Déc - 2:00

P. Kwaasniewski rappporte, de Benoit XVI:

"Benedict XVI consistently testified that he considered Summorum Pontificum to be the expression of a properly theological and ecclesiological stance – that is, not a merely disciplinary one. Foir example, in response to the claim that his purpose in issuing  it was primarily the reconciliation  of the FSPX he replied : “This is just absolutely false! It was important for me that the Church is one with herself inwardly, with her own past; that what was previously holy to her is not somehow wrong  now…But as I said, my intention were not of a tactical nature, they were about the substance of the matter itself”   Last Testament, 2016, p. 202."

Traduction google:
"Benoît XVI a toujours témoigné qu'il considérait Summorum Pontificum comme l'expression d'une position proprement théologique et ecclésiologique, c'est-à-dire non seulement disciplinaire. Par exemple, en réponse à l'affirmation selon laquelle son objectif en le publiant était avant tout la réconciliation avec la  FSPX, il a répondu : « C'est tout simplement absolument faux ! Il était important pour moi que l’Église ne fasse qu’une avec elle-même intérieurement, avec son propre passé ; que ce qui était auparavant sacré pour elle ne soit  plus un mal maintenant… Mais comme je l'ai dit, mes intentions n'étaient pas de nature tactique, elles concernaient le fond du sujet lui-même » Dernier Testament, 2016, p. 202."

Benoit donc atteste lui-même que Summorum concernait la liturgie en elle-même et non la FSSPX. Francois fait erreur donc sur le document, comme je le not ci-haut. Le sensus fidelium n'est pas lié.

Chriscato94

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