Sociologie chrétienne
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -14%
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 ...
Voir le deal
799 €
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

La messe à gogo et la génération défroquée: Yvon Hubert (1935)

Aller en bas

La messe à gogo et la génération défroquée: Yvon Hubert (1935) Empty La messe à gogo et la génération défroquée: Yvon Hubert (1935)

Message par Chriscato94 Jeu 24 Aoû - 16:35

Un article sur la messe à gogo, ancêtre de la messe western. Je souligne des passages que je vais commenter.  Yvon Hubert était un prêtre capucin défroqué vers 1975 et né en… 1935! (pile comme Francois Charles, La génération défroquée, 1986, défroqué en 1976…)




Rock n messe

https://www.lapresse.ca/arts/201210/26/01-4587423-rocknmesse.php

François Dompierre et Yvon Hubert.

«Je rrrregarde la Terrre en son malheurrr», entonnait jadis Yvon Hubert, sur des arrangements rock pas très catholiques. Presque 40 ans jours pour jour après la mythique Messe des morts à l'Oratoire, le chapitre oublié des « messes à gogo « renaît de ses cendres avec la publication de l'album Résurrection!. Il est grand le mystère de cette psychédélique époque où Michel Conte, soeur Charlotte, Jacques Michel, John Littleton et leurs copains en soutanes et cheveux longs groovaient des « Alleluïa » au son des guitares électriques...


--On peut remarquer l’ironie à demi-mots du titre et du texte. L’auteur semble d’opinion que ces choses sont vaguement ridicules ou  inférieures – malgré qu’il serait probablement encore plus hostile au latin.




Mis à jour le 26 oct. 2012



SYLVIE ST-JACQUESLA PRESSE

Quatre décennies après la tournée des églises du Québec du spectacle sons et lumières qu'il avait conçu avec son ami François Dompierre, Yvon Hubert ne porte plus la robe. « Je ne pense pas que nous sommes allés trop loin. En fait, nous ne sommes pas allés assez loin », croit M. Hubert, qui ne se fait guère prier pour raconter la naissance et l'apogée d'un courant musical et culturel né dans le contexte du concile Vatican II.

--Voilà, génération défroquée, Hubert est né en 35 pile. ET LE CONCILE N’EST PAS ALLE ASSEZ LOIN, et en 2012 la mentalité de la génération défroquée ne change pas. Ce qui indique que son élimination finale est une nécessité. Hubert est incapable de quitter les ans 60, il est hyperconservateur sur ce point. Tout ceci ne manque pas de salir le Concile, qui va en prendre un coup...


« De 1963 à 1966, il y a eu une révolution tranquille dans l'Église. Jean XXIII et Paul VI, deux papes très modernes, voulaient ouvrir les fenêtres de l'Église, aérer une institution qu'ils estimaient trop rigide, trop vieille. »

--Génération défroquée.  Tout sera toujours trop rigide sauf la messe à gogo ou avec des toast beurrée….   Jean XXIII était un lecteur assidu de l’imitation de JC…


Avec la fin de la messe en latin, le gogo, le rock et le yéyé des « swinguantes années 60 » ont décoiffé les messes du Québec du cardinal Léger. La chanson Dominique, gros hit de Soeur Sourire, avait déjà ouvert la voie aux croyants mélomanes bien de leur temps, qui voulaient sortir des églises les bondieuseries. Dans le même esprit que la comédie musicale Godspell, aux États-Unis, les jeunes Stéphane Venne, Pierre Labelle, René Angélil, Jacques Michel et bien sûr François Dompierre ont donné dans la pop chrétienne.

--Encore l’ironie. L’auteur sent une anomalie…  Le grégorien bondieusard????


Yvon Hubert, certes, s'est fait connaître auprès de Gerry Boulet et Pierre Harel, comme célébrant funky de la messe rock d'Offenbach à L'oratoire Saint-Joseph, le 30 novembre 1972. « Mais c'était un événement parmi plusieurs autres! », défend le prêtre défroqué, qui pense que les messes en couleur télédiffusées à partir de 1969 ont été celles qui ont lancé la mode des messes à gogo.

--les messes à gogo sont bel et bien des 60s.

« On est allé chercher des gens de talent qui sortaient des écoles, comme Michel Donato, Richard Ring, une chorale de jeunes de Vincent d'Indy... J'écrivais les paroles que je donnais à François Dompierre, qui lui préparait les partitions musicales «, relate l'ex-religieux devenu père de famille, qui s'est rendu à plusieurs reprises à Los Angeles pour des animations de veillées de prières bibliques ou gospel.

--Le défroqué canonique dans les 5 ans écrit les paroles avec ses copains mondains….


Quand Jésus était rockstar

Sébastien Desrosiers, même s'il est trop jeune pour avoir prié à l'autel des messes à gogo, cultive depuis 2007 un intérêt pour la musique québécoise méconnue. Il a puisé à même sa vaste collection de disques vinyles pour composer l'album Résurrection!, produit par les Disques Mucho Gusto, étiquette du collègue Jean-Christophe Laurence, dont la devise est « C'est toujours meilleur quand c'était bon. «

« Les gens qui ont connu cette époque se souviennent très bien de cette mouvance, des prêtres qui intégraient de la musique ou des chants yéyé à leur messe. Au fil de mes recherches, je me suis rendu compte qu'il n'existait à peu près rien qui documentait cette époque », explique Sébastien Desrosiers.

Les chansons répertoriées sur Résurrection! (aux titres aussi amusants que Dieu ne se mange plus, Pogne pas lé narfs, Coupe tes cheveux longs...) sont de psychotroniques artéfacts d'une ère résolument avant-gardiste.

--Dieu ne se mange plus.  Allusion yéyé mais de trajectoire nettement hérétique ou apostate.  Dieu c’est la fête cool. Le narcsissime est là.  Alors le st sacrifice expiatoire… ou même le sacrifice tout court… Il faut à tout prix que la messe soit un repas, pour que la cuculisation consumériste se fasse.


Attiré par l'aspect comique du genre, Sébastien Desrosiers insiste pour dire que sa démarche était empreinte de respect. Il tenait aussi à transmettre le mélange de provocation et la recherche d'une spiritualité de cette époque où tout explosait. « Certaines de ces chansons transposent des personnages de la Bible dans des situations quotidiennes. De sorte que monsieur et madame Tout-le-monde pouvait s'identifier au prophète Pierre décrit en train de faire son épicerie ou Jésus, comme chef de gang de motards, qui sait parler au monde. »

--Inévitablement il y aura protohérésie pasto cryptogamique, tout un pas du message sera censuré.
Aspect comique… Un st sacrifice expiatoire???  Le respect en ce contexte a changé de sens : on aura un respect pour la fête cucu du dieu polnareffien (1972) , mais la notion de respect du st Sacrifice ne sera plus là, car il n’aura plus de sens, la messe est devenue autre chose.



S'il était mort, Benoît XVI se retournerait dans sa tombe, à l'écoute de cette Résurrection! d'une parenthèse olé olé de l'Église.

--Olé olé est bien vu.  L’auteur sent que c’est ridiculement méprisable, presque à cracher dessus. Le summum de l’antipastoralité

------------------------------------------------------


-John Littleton  n’est peut-être pas à ranger avec les messes à gogo, ce qui montre que la définition de celles-ci peut être flottante; en même temps la tonalité est nettement cucu, ce qui indique une parenté; car le dangereux dans  la messe à gogo n’est pas tellement le style que la cuculisation.


Dernière édition par Chriscato94 le Mar 14 Mai - 13:41, édité 1 fois

Chriscato94

Messages : 418
Date d'inscription : 19/01/2023

Revenir en haut Aller en bas

La messe à gogo et la génération défroquée: Yvon Hubert (1935) Empty Re: La messe à gogo et la génération défroquée: Yvon Hubert (1935)

Message par Chriscato94 Mer 14 Fév - 20:29

HTTPS://ICI.RADIO-CANADA.CA/OHDIO/PREMIERE/EMISSIONS/AUJOURD-HUI-L-HISTOIRE/SEGMENTS/ENTREVUE/114660/MESSES-GOGO-RYTHMEES-EGLISE-CONCILE-VATICAN

Dans cet article on relie les messes à gogo au concile (qui exigeait le grégorien...); Immensément dangereux pour la réputation du concile...


Les messes à gogo des années 1960 et 1970, ces célébrations religieuses, musicales et festives



PUBLIÉ LE 19 AVRIL 2019
La révolution qu'a provoquée le deuxième concile œcuménique du Vatican (Vatican II) pour l'Église catholique s'est traduite, entre autres au Québec, par l'émergence des messes à gogo, ou messes rythmées. Ces cérémonies ont été tellement populaires qu'elles ont donné naissance à un véritable genre musical, dont l'industrie québécoise s'est emparée. Sébastien Desrosiers, éditeur musical et blogueur spécialisé dans le patrimoine québécois, raconte et explique ce phénomène qui a fait époque.
Au Québec, certains prêtres n’attendent pas la fin de Vatican II. Dès 1958, le père Bernard, surnommé le ménestrel du Bon Dieu, chante la parole du Christ sur un premier disque. Le père Bernard s’inspire de Félix Leclerc, qui l’invite à chanter en première partie de ses spectacles en France, en 1959.
Du rock chrétien
Entre 1961 et 1965, le groupe Les Alléluias, dirigé par Bernard Tremblay, unit des séminaristes du scolasticat des Pères rédemptoristes d'Aylmer-Est en Outaouais. Ils font paraître trois singles qui remportent un succès appréciable. En 1964 et en 1965, une tournée les amène au Saguenay-Lac-Saint-Jean et dans la région de Montréal. À cette même époque, Les Alléluias enregistrent dans les studios de la Maison de Radio-Canada, à Montréal. Cet album obtient un vif succès.
Les premières messes à gogo ont lieu au printemps 1965, le mouvement prend rapidement son envol et il se répand dans les églises et sur disques.
Un studio dans une église
Durant les années 1960 et 1970, le sanctuaire Cap-de-la-Madeleine, près de Trois-Rivières, devient le centre de production de la pop religieuse québécoise. Les missionnaires oblats de Marie-Immaculée inaugurent, en 1947, la station et le studio Radio-Marie, qui demeurent opérationnels jusqu’en 1979. Dès 1959, Radio-Marie mousse sa première égérie, la chanteuse et guitariste oblate Jacqueline Lemay. Elle remporte du succès avec ses 45 tours et son premier album en 1962.
En 1967, la maison de disques de Radio-Marie recrute un jeune directeur artistique, le père André Dumont, qui est déjà auteur-compositeur. Il développe la collection Jérusalem, une série d’enregistrements créés pour profiter de l’engouement pour les messes à gogo.
Un opéra rock chrétien
Avec son spectacle Aimons-nous les uns les autres, en 1969, Michel Conte présente un concept audacieux construit autour des Évangiles.
« On découvre, à l’intérieur de chansons, l’apôtre Pierre en commis d’épicerie, Marie-Madeleine en serveuse dans un petit restaurant, et Jésus en chef d’une bande de motards. C’était inimaginable quelques années à peine auparavant. »
— Une citation de  Sébastien Desrosiers
Avec ses musiciens, Michel Conte se produit d’église en église pendant 18 mois, vêtu de caftans saillants et psychédéliques. Paris a même droit à Aimons-nous les uns les autres pendant une semaine.
Au petit écran
En 1969, la télévision de Radio-Canada recrute le père capucin et chanteur Yvon Hubert pour animer l’édition estivale de la messe dominicale diffusée à l’émission Le jour du Seigneur, en direct de Québec.
L’année suivante, Yvon Hubert est embauché pour la même émission, mais à Montréal. Il la coanime avec François Dompierre et ses musiciens. Yvon Hubert publie quatre albums avec François Dompierre et il attire l’attention avec son spectacle Spirisphère.
En 1972, le groupe rock Offenbach lui demande d’officier une cérémonie à l’ancienne en latin pour un de ses spectacles. La messe rythmée des morts est présentée une seule fois, le 30 novembre 1972, devant près de 3000 spectateurs à la basilique de l’oratoire Saint-Joseph.
Le point culminant et le déclin
Une quantité impressionnante de groupes folks, pop et rock chrétiens apparaissent durant les années 1970. Le mouvement s’essouffle à la fin des années 1970 et au début des années 1980.
Il se termine possiblement avec la visite du pape Jean-Paul II à Montréal en 1984. La plus grande manifestation de messe rythmée au Québec a eu lieu au Stade olympique, devant près de 65 000 personnes.



Chriscato94

Messages : 418
Date d'inscription : 19/01/2023

Revenir en haut Aller en bas

La messe à gogo et la génération défroquée: Yvon Hubert (1935) Empty Re: La messe à gogo et la génération défroquée: Yvon Hubert (1935)

Message par Chriscato94 Mer 14 Fév - 20:36

avril 2023 écrit par Paul Arsenault, o.m.i.
Messes rythmées
Juin 1968. On était allé le chercher dans le confessionnal où il donnait le pardon aux pèlerins rassemblés pour l’Eucharistie. On demandait à André Dumont de diriger à l’improviste l’Orchestre Claude Robert… Les messes rythmées venaient ainsi de naître. Un fruit du concile Vatican II.
«Le chant religieux populaire sera intelligemment favorisé pour que, dans les exercices pieux et sacrés, et dans les actions liturgiques elles-¬mêmes, les voix des fidèles puissent se faire entendre. Les musiciens, imprégnés d’esprit chrétien, comprendront qu’ils ont été appelés à cultiver la musique sacrée et à accroître son trésor. Ils composeront des mélodies qui présentent les marques de la véritable musique sacrée et qui puissent être chantées non seulement par les grandes Schola Cantorum, mais qui conviennent aussi aux petites et favorisent la participation active de toute l’assemblée des fidèles. »
Les messes rythmées sont devenues un terrain propice à la création de chants religieux populaires. Nous avons publié les collections «Pour ce monde» et «Nouvelle Pentecôte» aux Éditions RM, devenues ensuite Éditions Notre-¬Dame du Cap. Fallait voir ces célébrations joyeuses. Une foi contagieuse avec les enfants, les ados et les grands-¬parents !
Trois messes rythmées… trois orchestres… trois chefs… Un grand écran 9 x 12 servait à projeter des diapositives pour accompagner la prédication.
Les foules étaient entassées au sous-¬sol de la basilique pour les messes dominicales. L’acoustique du sous-¬sol se prêtait bien à ce style de célébration, de musique, de chants. Les messes rythmées, au fil des ans comme ailleurs, s’étaient attirées le titre humoristique de «Messes à gogo» animées par les «deux p’tits pères à gogo» ! Certains disaient: «Quel tintamarre! » D’autres : «Quelle ivresse! » Et l’AUTORITÉ… surveillait afin d’éviter tout égarement.
Le terme « rythmé» ne s’applique pas qu’aux messes dites rythmées. La liturgie avec les grandes orgues se prête mieux aux autres lieux de la basilique, avec d’autres rythmes plus classiques mais pas moins rythmés. C’est ainsi que sont nés, avec les années, les récitals d’orgue durant la saison estivale. Attirant ici de grands musiciens venus de partout à travers le monde, cette série de concerts inaugurée en 1969 par madame Noëlla Genest se poursuit sous la direction de Martin Brossard, organiste titulaire et directeur musical actuel. Également, le Chœur du Sanctuaire continue de rehausser les célébrations liturgiques d’envergure à la basilique et au Petit Sanctuaire

---------------------

L'auteur admet que les messes à gogo (donc présumément les messes westerns) sont un fruit de Vatican II, ELLES ne sont pas des abus, ce qui me semble sinon exact , du moins défendable dans l'ambiguité. . Il est donc probable qu'elles contribueront au discrédit du concile. Ce n'est qu'une question de temps, le cher concile va en prendre un coup....

Chriscato94

Messages : 418
Date d'inscription : 19/01/2023

Revenir en haut Aller en bas

La messe à gogo et la génération défroquée: Yvon Hubert (1935) Empty Re: La messe à gogo et la génération défroquée: Yvon Hubert (1935)

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum