Sociologie chrétienne
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La génération défroquée: Andréa Richard

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La génération défroquée: Andréa Richard Empty La génération défroquée: Andréa Richard

Message par Chriscato94 Mar 14 Fév - 19:48

Voici un exemple très intéressant et amusant bien que extrémiste, des pathologies de la génération défroquée, à rapprocher un peu du jeune jésuite à la page des ans 60 devenu athée plutot militant, intellectuellement (https://sociocatho.forumactif.com/t22-pathologies-jesuites-au-canada#138). Et aussi de Lepage, défroquée exactement en même temps et pour des motifs analogues (https://sociocatho.forumactif.com/t3-la-generation-defroquee-temoignage-d-une-ex-religieuse).



http://www.mediapublinet.net/quebec_presse/andrea_richard/andrea_richard.pdf

https://www.usherbrooke.ca/sodrus/fileadmin/sites/sodrus/documents/Societe/rel_soc5.pdf

Ce qui est intéressant, c'est avant tout le cheminement, pour mettre en lumière les pathologies postconcilliaires, surtout la religion cucu, (zoie et partaze). Elle a été tout simplement déboussollée par la période postconciliaire.

1) Elle est née en 34 ou 35, pile dedans  (Francois Charles, La génération défroquée, est né en 35)

2) Défroquée 1970. Pile dedans.

3) Une fois défroquée elle s'implique en direction charismatique, qui s'est beaucoup purifiée depuis mais qui à l'époque était la religion du sourire (Hervieu-Léger) donc clairement antiascétique et cucu. Donc avec liens consuméristes-matérialistes, quoique cachés. une étape donc de spiritualité, mais d'impulsion en grande partie mondaine, non surnaturelle.

4) Elle a une aventure sexuelle avec un évèque mêlé. Elle normalise cette corruption en blamant les règles des gros méchants de Rome
sans trop se poser de questions sur les promesses solennelles d'ordination... Réellement pathologique, mais pas unique à la génération défroquée, loin de là...
On observe aussi des bizarreries intéressantes telles que des souhaits que les évêques se dressent contre la papauté



5)
Elle aboutit finalement au rejet extrêmement curieux et intéressant
de toute religion et du Christ (Surtout sa croix, oh combien, à tout pt de vue, car il symbolise le sacrifice, donc anticonsumériste et antinarcissique)
). Il est probable qu'elle a été influencée par la franc-maconnerie car les arguments de cette dernière sont assez reconnaissables. Et elle aurait du savoir que la religion Unitarienne, par exemple (pas l'Eglise Unie du Canada, c'est autre chose), lui offrait absolument tout ce qu'elle veut: pas de dogme, rien que du cucu et de l'ammmUUUr, etc. tout compatible avec le narcissisme consumériste issu des années 60-70.

D'une facon extrêmement curieuse elle écrit que la place d'un crucifix devrait être au musée, même pour qui cet objet est un symbole positif; elle oublie les églises comme par hasard (les crucifix interdits dans les églises??)...

Cela s'accompagne d'islamophobie qu'il sera difficile de distinguer clairement de tendance xénophobes car elle aura de la difficulté à comprendre une religion autre, d'un autre pays, qui elle n'a pas été ramolllie (qui n'est  pas cucu)


------------------------

On voit bien une forme de maladie mentale postconciliaire qui l'a rendue vulnérable lors du passage de la religion sérieuse à la religion cucu sous pression consumériste. C'est transparent, et le principal résultat de sa christianophobie sera le remplissage des séminaires néotridentin, car les jeunes, pour qui sa pathologie saute aux yeux, vont dans une direction inverse de cette vieille de 80 ans. Le phénomène va s'amplifier avec l'élimination de la génération lyrique d'ici 2030, qui est le support (le choeur dit Francois Ricard dans la génération lyrique) de la génération défroquée.

On peut penser que la religion cucu, surtout le passage à la religion cucu, constitue un défroquage de l'intérieur, qui ensuite se manifestera, ou non, par un défroquage canonique. Dans son cas cela a été aggravé par son contact avec un évêque qui avait un peu perdu la boule.

Naturellement la petite relizion émotive ou la charité surnaturelle est remplacée par l'amour sentimental (la plupart du temps passionnel donc) allait de soi, et c'est pourquoi au final sa "spiritualité laique" tourne autour de ca.
Le problême c'est que l'aboutissement d'une spiritualité irreligieuse sentimentale c'est le cercueil... Or le cercueil ne peut être le sens de rien du tout pcq le néant n'est le but de rien... (et encore moins les supplices éternels)

La génération défroquée a vraiment un profil. Et dans ce cas ci comme son hostilité fait aimer et admirer l'Eglise,. comme elle fait respecter d'autres religions sérieuses comme l'Islam....

Mais au-delà, cette vieille , qui était dépourvue des instruments mentaux nécessaires pour faire face à la crise postconciliaire,
a quelque chose de comique, ou de pathétique, ou les 2...


Dernière édition par Chriscato94 le Mar 14 Fév - 19:57, édité 2 fois

Chriscato94

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Message par Chriscato94 Mar 14 Fév - 19:49

On trouve ici des détails intéresants.



https://www.journaldemontreal.com/2018/08/05/20-annees-de-desillusions



C'est plus intelligent que d'habitude dans son cas  car ca met l'accent sur sa propre subjectivité émotive plus que sur les doctrines  par lesquelles elle rationalise après coup et pour lesquelles elle n'a pas vraiment les compétences de ses ambitions.

Tout se résume à une banale crise de foi (confiance) , dans le contexte de la période de la génération défroquée (crise postconciliaire locale), et elle n'est évidemment pas seule dans son cas. Son agnosticisme est d'ailleurs plus intelligent que l'athéisme de l'ex-jésuite s'appuyant comme elle sur l'histoire/anthropologie car aucune histoire ne peu prouver l'inexistence d'une entité comme Dieu. Mais autrement le parallélisme est frappant entre les 2 parcours:

https://sociocatho.forumactif.com/t22-pathologies-jesuites-au-canada#138


Dernière édition par Chriscato94 le Mar 14 Fév - 19:53, édité 1 fois

Chriscato94

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Message par Chriscato94 Mar 14 Fév - 19:50

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texte d'un article:


Andréa Richard est entrée chez les religieuses à 16 ans dans l’espoir d’aider les pauvres.... Après vingt ans de désillusions, elle a quitté le voile pour se réapproprier sa vie. ...

« Quand on confronte les religions aux faits historiques, on comprend que ce sont des constructions mensongères. On n’a pas besoin de mensonges pour être heureux ! Le sens de la vie est dans la vie elle-même », tonne l’énergique dame de 84 ans.



--la vie elle-même, biologique, se termine par la mort, et le néant ne peut être le sens de rien.

Les religions ont des fondateurs historiques, elles sont donc fondées sur l'histoire. Dire qu'elles sont fausses suppose qu'on n'a pas la foi (la confiance) , et comme elle est agnostique, elle ne sait ni ne croit, comment alors peut-elle savoir ou croire qu'elles sont fausses? Sur quoi sa croyance est-elle fondée?  Elle a juste une autre croyance suite à son apostasie.



Autrefois, Andréa Richard aurait tenu un discours bien différent. Née en 1934 au Nouveau-Brunswick, elle a grandi à une époque où le clergé catholique exerçait une grande autorité morale sur les Acadiens. Enfant, elle accompagnait sa mère pour porter des fruits aux pauvres chaque dimanche. « J’aspirais à devenir une sainte. » Remarquant son penchant naturel pour l’entraide, une religieuse et un prêtre l’ont recrutée dans les ordres religieux, malgré les réticences de son père.



--recrutée, oui, mais elle a eu tout le temps de murir sa décision.



Une vie rigide

À 16 ans, Mme Richard a commencé son postulat à l’asile des vieillards des Petites Sœurs des pauvres à Montréal. On lui a immédiatement fait porter une longue robe noire et un bonnet qui cachait ses cheveux. Pendant six mois, elle s’est occupée des personnes âgées, la plupart souffrant d’un handicap physique ou mental. Elle leur donnait leurs repas, nettoyait leurs pots de chambre et effectuait le ménage de l’infirmerie.

Andréa Richard a poursuivi sa formation pendant trois ans en Montérégie. Au cours d’une cérémonie solennelle, elle a reçu son nouveau nom : sœur Xavier-Marie-de-la-Trinité. « J’avais l’impression de perdre mon identité. » Le quotidien des novices était étroitement surveillé par les supérieures hiérarchiques, tandis qu’une foule d’interdictions pesaient sur elle : courir, laisser dépasser une mèche de cheveux, se regarder dans un miroir ou s’entretenir en privé avec une autre novice. Quant au courrier qu’elle recevait, il était scrupuleusement ouvert et souvent censuré.

Chaque semaine, les novices se mettaient à genou devant la mère supérieure en s’accusant des fautes réelles ou supposées qu’elles avaient commises. De plus, elles se soumettaient à « la discipline » : pénitence qui consistait à se fouetter les fesses.

Des années éprouvantes

Son noviciat accompli, sœur Xavier a prononcé ses vœux de chasteté, d’obéissance et de pauvreté pour entrer officiellement chez les Petites Sœurs des pauvres en 1955. Son ordre l’a envoyé dans un couvent à Paris, en France.



--elle a eu plusieurs années et certes une réflexion des plus sérieuses avant les voeux définitifs



Elle avait pour tâche d’accompagner la religieuse responsable de la quête. Chaque matin, elles parcouraient en chariot la Ville lumière pour quémander aux marchands des fruits et des légumes. Puis, elles se rendaient dans les collèges cossus récupérer les restants du midi, destinés à préparer le souper des démunis.

Malgré la rigidité de son quotidien, sœur Xavier ne remettait pas en cause sa foi. « J’aimais ce monde illusoire où l’on se perdait. On s’entretenait avec l’idée qu’on était les épouses du Seigneur et qu’on aidait les pauvres. »



--Bien sur, car elle avait la foi. Comme elle est agnostique, il est abusif de parler de monde illlusoire. Ce point de vue (peut être illusoire) dépend entièrement de son apostasie. Quand on a de bonnes raisons et une expérience intérieure d'une chose, celle-ci n'est pas illusoire, elle a un fondement.



Un drame vint toutefois ébranler ses convictions, cinq ans plus tard. « Sœur Adrienne, dont j’étais proche, était secrètement amoureuse du prêtre qui venait nous confesser. Quand la mère supérieure a eu vent de la relation, elle l’a menacée de l’envoyer dans un autre pays. » Totalement bouleversée, Adrienne s’est enlevé la vie quelques jours plus tard devant Andréa. La mère supérieure lui a interdit d’en parler.



--Voilà. Une anecdote affective superficielle qui lui fait tirer des conclusions sur des doctrines théologiques. Les tripes avant tout, mauvais signe. ET très courant dans la génération défroquée.



Le doute a germé dans son esprit. Si la religion enseignait l’amour et l’entraide, pourquoi tant d’opacité ?



--Pcq des siècles d'expérience des maitrres spirituels des ordres religieux ont fait adopter une telle jurisprudence prudentielle c'est le cas de le dire.



Les mois passaient et tout la ramenait à cet horrible souvenir. Sœur Xavier a pensé qu’une vie plus contemplative et axée sur la prière l’aiderait à retrouver sa paix d’esprit. Elle a demandé son transfert dans un autre ordre religieux.



--Ca peut arriver, mais pas bon signe, généralement.



Chez les Carmélites



En 1963, sœur Xavier est entrée au couvent de Notre-Dame-du-Carmel, à Rouen. Coupée du monde extérieur, elle consacrait ses journées à la prière et à l’étude de textes religieux. Du reste, elle dormait sur une paillasse, se lavait à l’eau froide, pratiquait le jeûne et se fouettait deux fois par semaine. Lorsque sa famille venait la visiter, c’était derrière la fenêtre grillagée du cloître.

Ce train de vie austère a eu raison de sa santé. Quatre ans plus tard, elle a gravement souffert d’une tuberculose qui l’a menée à l’hôpital. Sa famille est alors intervenue pour la faire rapatrier.



--Naturellement ca joue, dans une crise. Mais encore les tripes...




Pendant sa convalescence au sanatorium, elle a commencé à lire des ouvrages sur l’histoire des religions, interdits au couvent. « Je me rendais compte que je n’étais pas heureuse et que ma vie n’était faite que d’illusions. »



--ceci semble extrèmement rapide. Pas heureuse ca se peut, mais illusion c'est vite dit. Pourquoi alors a-t-elle gardé la foi jusqu'en 85?La vie carmélitaine ou contemplative   serait   plus illusoire?  attention  au role de la  religion cucu, juste au moment du concile...



Remise sur pied, elle est retournée en communauté, cette fois-ci à Dolbeau. Chaque nouveau jour renforçait un peu plus sa révolte face aux règles « absurdes » de l’Église



-- typique de la pire période postconciliaire locale, car les troupeaux consuméristes animalisés font pression sur la religion (pasto/liturgie) cucu qui manque de résistance. cela la fait douter de sa sanctification et des moyens classiques de sanctification. Elle ne fut pas la seule dans son cas et n'est pas seule responsable, elle a été influencée certainement par le climat de l'époque...



. « Un jour, j’ai confié à l’aumônier mon intention de quitter la vie religieuse. Il m’a répondu que je n’avais pas à être traitée comme une petite fille obéissante. Il a intercédé auprès de l’évêque pour que je puisse sortir des ordres. » En 1974, sœur Xavier redevenait Andréa. Elle avait alors 40 ans.



--défroquée des ans 70........... Il y a un profil...



Retour à la vie laïque

La femme saisissait l’ampleur de ce qu’elle avait sacrifié. « Pendant que je lavais des vieillards, ma sœur et mon frère sont allés à l’université et ont profité de la vie. Je n’avais que ma onzième année et j’en étais complexée. En ce sens, la religion a volé ma jeunesse. »

--la vertu surnaturelle de charité est incompréhensible pour létudiant de 1970 qui ''profite''. ce sont 2 univers séparés.



Malgré tout, sa foi n’en était pas moins intacte. Elle a fondé une association laïque prônant une vision « positive » de la spiritualité. Les conférences qu’elle donnait lui ont permis de subvenir à ses besoins pendant plusieurs années.

--On retrouve la religion cucu, ie.la théologie ''positive'' ici:

https://sociocatho.forumactif.com/t36-a-cekada-sur-la-messe-1991

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Abbé Anthony Cekada (autrefois de la fsspx je crois) The problems with the prayers of the modern mass, 1991 . 44 p. (TAN books)

IL a pu accomplir ce travail à la faveur de publications officielles des ans 80.

Il se concentre sur 6 points des textes composés des ordos:

1) "negative theology"
2) detachment from the world
3) Prayers for the departed
4) Ecumenism
5) Merits of the saints
6) Miracles


Il critique la position de Dom Guy Oury, pour qui 3/4 de la messe tridentine aurait été conservé dans le novus ordo. Peut-être, mais quel 3/4? Attention à la sélectivité.
Selon Cekada seuls 17% des oraisons auraient été conservées telles quelles, sans aucune modification.

Mais concentrons-nous sur la cuculisation, laissant de coté les points 3-6.

Des membres du consilium d'experts responsable du texte composé du novus ordo jugèrent explicitement trop "négatifs, moralisants" (les mots de l'un d'entre eux) les textes de la tridentine; cela inclua les mots, selon Cekada:

" blessures du péché, offenses à la divine majesté, voies de perdition, terreur devant la colère divine, indignation divine, coups de sa colère, danger des ennemis, tribulations, mérite des maux pour les maux commis, afflictions dues aux maux, fragilité de la condition humaine, infirmité de l'ame, volonté faible, langueur de l'ame, obstination du coeur, force des vices, concupiscence de la chair et des yeux, tentations, sentence vengeresse, mort éternelle, punition éternelle, peines de l'enfer".

Tous ces termes sont dans le texte de la tridentine et ont été très largement éliminés selon l'A., avec citations à l'appui. Ceux qui ne l'ont pas été ont été déplacés des dimanches vers la semaine, diminuant leur visibilité.

On a souvent dit que le novus ordo était plus traditionnel que la tridentine, référant à des textes plus anciens encore. Le hic, selon l'A., c'est que les textes les plus anciens comportent tout autant de "négativité" que ceux visés dans la tridentine. La cuculisation ne pourrait donc se réclamer de l'antiquité.
Il note aussi que bien des oraisons carrément éliminées ne datent aucunement du concile de Trente (1580) mais souvent des ans 400-900.

Dans ses pages de conclusions l'A. résume les thèmes qui selon lui sont censurés ou peu s'en faut:
"enfer, jugement, colère divine, chatiment pour le péché, détachement du monde, purgatoire, ames des défunts, royauté terrestre du Christ, église militante, triomphe de la foi catholique, mal de l'hérésie, conversion des non-catholiques, mérites des saints, miracles".
Il ajoute qu'on peut constater la disparition de ces thèmes dans la caté et la prédication.

----------------------------

Je crois que sa vision positive n'est rien d'autre que la religion cucu sous influence consumériste, et que cette cuculisation interne au milieu ecclésial (elle n'était pas seule) est la cause ultime de son apostasie, par 2 facteurs:

-l'incohérence, car l'Evangile n'est pas cucu, encore moins consumériste mondain

-la rupture avec son passé religieux, qui développe le scepticisme quant à la vérité, si on fait le contraire de ce qui était vrai en 1960.



Sa vie a pris un nouveau tournant en 1985 lorsqu’un évêque est venu assister à l’une de ses conférences pour s’assurer qu’elle respectait la doctrine de l’Église. « Nous sommes vite devenus amis, puis amoureux. » Or, il s’agissait d’un amour interdit, les prêtres catholiques n’ayant pas le droit de se marier. Le couple avait projeté d’émigrer aux États-Unis pour devenir protestant et vivre ensemble. « Malheureusement, il est tombé gravement malade d’un cancer et il est décédé. »

-...  Je ne suis pas sur qu'il se soit agi d'un cancer, je soupconne qu'elle brouille les pistes...



Ce drame a porté un dur coup à ses convictions religieuses. Dans les mois et les années qui ont suivi, sa foi s’est estompée peu à peu. « Je ne croyais plus en un dieu et je ne voyais plus aucune raison d’être membre d’une église qui cherchait à conditionner ma façon de vivre ou de penser. J’ai demandé à ce qu’on retire mon nom de la liste des catholiques. J’étais enfin libre ! », raconte celle qui se décrit comme agnostique.

--Le plus ridicule dans cette affaire émotive, ce sont les circonstances. Au lieu de la mort, ca aurait du être l'evolution de l'évêque,  qui aurait du donner des doutes...



Libérée

En 1995, Andréa a publié Femme après le cloître, un récit autobiographique qui raconte son parcours et dévoile sa liaison interdite.



--même ce récit est déjà pitoyablement vieilli, ca fait penser au ''regroupement des religieuses pour le OUI'' (!!!), du guignolesque.





« Ma grande déception en fin de vie est de voir un retour en force du discours religieux dans la société. Il faut garder l’esprit critique et avoir le courage de dénoncer. Les religions sont construites sur des mensonges. Pourtant, c’est la vérité qui rend libre. »


--En quoi le retour en force d'un discours antireligieux qui peut aussi être mensonger serait-il meilleur?

-------------------------------------------------

L'intérêt principal du parcours de cette pauvre fille est ecclésial, à savoir le déroulement de la crise postconcilliaire locale, surtout sa 'religion positive'. Son besoin aurait été celui d'une vigoureuse apologétique pour répondre à ses questions légitimes, alors que la pasto cucu postconcilaire locale zoie et partaze (de ses conférences) en était absolument dépourvue. Cette pasto cucu est gravement incomplète, favorise l'hérésie en raison de ses omissions systématiques et à plus long terme l'apostasie (mais une apostasie pas très sérieuse, un peu bébête - pas sérieuse dans les 2 sens, pas solide et pas austère).







Je situe cette aventure parmi les pires parcours de la génération défroquée, je ne voudrais pas être à sa place, à aucun point de vue, juste aux portes de la mort et de l'éternité, de quelque facon qu'on interprète cette dernière - même compte tenu de l'influence de l'évêque ...


Dernière édition par Chriscato94 le Mar 11 Avr - 17:59, édité 2 fois

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Message par Chriscato94 Mar 14 Fév - 19:51

J'écrivais plus haut:  "Et elle aurait du savoir que la religion Unitarienne, par exemple (pas l'Eglise Unie du Canada, c'est autre chose), lui offrait absolument tout ce qu'elle veut: pas de dogme, rien que du cucu et de l'ammmUUUr, etc. tout compatible avec le narcissisme consumériste issu des années 60-70."


Eh bien ca avait déjà eu lieu, bien qu'il soit difficile de savoir si elle est devenue Unitarienne...


Difficile d'ailleurs de nier que l'unitarisme soit une religion, classée presque unanimement dans le protestantismem, sans doute libéral aujourd'hui ( https://en.m.wikipedia.org/wiki/Unitarianism). Par conséquent il semble qu'elle entende par religion "religion non cucu", alors que ce qu'elle appelle spiritualité serait cucu, en ce sens qu'il n'est pas sur que la lutte énergique contre le péché mortel ou l'ascétime qu'elle a connu dans sa vie religieuse seraient considérés comme spiritualité - alors qu'ils le sont à l'évidence. Elle semble sous entendre que la spiritualité catholique n'est pas une part de la religion catholique, ce qui est bizarre. Vrai, elle n'est qu'une part, pratique, avec la théologie biblique, théologie dogmatique, théologie morale. Mais elle isole la spiritualité pcq il lui faut une religion cucu, et elle était déjà en phase cucu avant l'apostasie. La cuculisation favorise d'abord l'indifférence, ensuite éventuellement l'apostasie, probablement dans  des cas de trop fort écart entre spiritualité sérieuse et spiritualité cucu.

--------------------



TRIBUNE LIBRE UNITARIENNE VOL.4, NO.2, décembre, 2008

https://www.uuqc.ca/Tribune%20Libre/V4N2/au%20dela%20de%20la%20religion.htm


AU-DELÀ DE LA RELIGION : VERS UNE SPIRITUALITÉ LAÏQUE, par Andréa Richard.  

(Adaptation d’un discours donné à l’église unitarienne de Montréal lors de la célébration en français, dimanche le 25 octobre 2008, par Andréa Richard.  Celle-ci est auteure et vit à Trois-Rivières. Née à Bouctouche dans le pays de la Sagouine, cette femme a connu une vie extraordinaire. Devenue Sœur cloîtrée très jeune, elle décida de changer d’orientation vers l’âge de trente cinq ans, durant la révolution tranquille).



Femme après le cloître relate ma vie consacrée à la religion et au surnaturel, cheminement que je dirais aujourd'hui être à l'envers, car j’ai découvert plus tard qu’il faut chercher le sens du sacré et du divin dans l’humain et dans la nature. C’est là où la vie prend tout son sens.

--Pas tout son sens, car le néant n'est le sens de rien, et la nature terrestre va disparaitre un jour.


Au delà de la religion dénonce-mais dénonce pas pour dénoncer. Il dénonce pour informer, éduquer, faire évoluer. Il dénonce quoi? Le pouvoir usurpateur. Ce n'est pas vrai, que Jésus, (qui a parlé à qui?, je ne sais pas)… ait institué, comme on le dit, une religion et une Église. Jésus, grand prophète, n'a jamais fondé d'Église, ni de religion. Mais il a bien apporté une philosophie de vie basée sur des valeurs humanitaires et universelles : fin de la guerre, la recherche de la paix, la justice, la solidarité, l'amour.

--Autrement dit la relizion cucu de ses conférences de jadis... Jésus était certainement juif, et c'est une religion. L'idée qu'il serait un philosophe irréligieux n'est rien d'autre que le protestatntisme ultralibéral qui est encore une religion.


L'Église fut officiellement instituée beaucoup plus tard par Constantin qui en fit, bien entendu, un pouvoir politique. Il a institué une doctrine, ce qui veut dire un endoctrinement au détriment de la spiritualité que Jésus venait incarner. La preuve.  Avant l'an 325, date du Concile de Nicée, les Pères de l'Église étaient en désaccord et vivaient des divisions profondes, des divisions d’ordre dogmatique et théologique. Il fallait trancher. Ce qui a permis à l’Église de consolider son statut politique. C’est à ce moment, voyez vous, qu’on mît dans le ciment les dogmes qu'il faut croire, qu'il ne faut pas questionner, qu'il ne faut pas mettre en doute.

--Bien sur, comme le dogme rejetant le polythéisme, pour obéir à Jésus...


Ce que j'aime dans cette communauté de vie que vous formez ici, ce qui m'a frappée, c'est que cette communauté se nomme mouvement. Mouvement dit ouverture d'esprit. Étant un mouvement, vous êtes donc ouverts, à l'écoute des autres, à ce qu’ils ont à dire, qu'ils soient athées, croyants ou agnostiques. Dans votre communauté, il n'y a pas de discrimination non plus à propos de l'orientation sexuelle, qu'on soit lesbienne, homosexuel ou autre. Tout le monde est bienvenu. Ici, c'est vraiment la spiritualité de Jésus et de tous les grands prophètes. Il n’y a pas d’exclus.

--La relizion cucu!  Les nazis sont très certainement exclus et tous ceux qui contredisent cette ouverture. Il y a toujours une exclusion à moins de ne rien affirmer.
L'idée de mouvement n'a rien à voir avec antireligion, c'est encore une religion.


Le dernier des trois livres  est L'essence de la vie.  Le sens de la vie n'est pas du tout comme on a voulu nous le faire accroire. Cela n’a rien à voir avec un ciel à gagner, l'enfer à éviter, son âme à sauver. Le véritable sens de la vie est à l'intérieur de la vie elle-même, qui est pleine d'essence. Les autorités religieuses utilisent un langage démagogique pour nous faire accroire qu'on ne peut pas avoir un sens à la vie en dehors d’une religion. Moi personnellement, je me permets de dire mes croyances ici parce qu'on m'a dit que vous êtes un groupe ouvert, voire même qu’il y aurait ici des athées et des agnostiques. Moi, je me dis agnostique. Ce qui peut paraître contradictoire parce qu’au fond de mon âme comme vous pouvez voir de par ma formation religieuse, j'aime croire, ça me fait du bien de croire. Mais pas de croire en un Dieu comme on me l'a enseigné, évidemment, mais en un grand tout qui renferme tout. Si j'avais à le nommer, je le nommerais Nature avec un grand N, à la manière des Amérindiens pour qui la Nature, c'est la vie, l’énergie, Dieu.

--Une sorte de panthéisme à géométrie variable, taillé sur mesure pour le consumérisme narcissique, on connait ca depuis les ans 70 en particulier... Elle a des croyances, elle n'est donc pas agnostique sur tout, mais seulement sur une religion particulière. Faudrait qu'elle nous explique un peu les fondements de cette croyance, d'autant que Jésus n'était pas panthéiste paien...


Par ailleurs intellectuellement, je suis agnostique. Je  dis aux croyants, rien ne prouve qu'il y a un Dieu et je dis aux non-croyants, il n’y a rien qui prouve qu’il n’y a pas de Dieu.

--oui mais elle vient de dire qu'il y en a un, le grand Tout.


.... Ayons le courage de dire que nous ne  savons pas. Je ne sais pas s'il y a un Dieu ou non. Mais cela ne m’empêche pas d'avoir une spiritualité. L'éducation c'est très important. Elle peut communiquer des valeurs, sans besoin d’une religion.

--Bien sur, mais la philosophie morale , dont Aristote est le fondateur, et que l'Eglise a largement repris, est moins complète que la religion, p.ex. sur le problème de la rétribution morale.


Je viens du pays de la Sagouine, du Nouveau Brunswick, de Bouctouche. Le pays de la Sagouine, ça veut dire le pays des pauvres, des mendiants, des alcooliques…la misère, la pauvreté. Et… dès l'âge de 12 ans, je me suis aperçue qu'il y avait une dichotomie dans le langage, puisque Jésus de qui on se réclamait, d’une part, disait « allez vers les pauvres, les petits, les exclus, etc. », et, d’autre part, les prêtres et les religieuses favorisaient les mieux nantis dont je faisais partie. Mes parents aidaient beaucoup les pauvres. À Noël ma mère allait porter des paniers de fruits à des gens pauvres qui vivaient dans des maisons au plancher de terre battue ....qui avaient froid.  Mon père aidait les gens sans travail, quiconque venait frapper à sa porte. Donc, ma première motivation pour entrer chez les Petites Soeurs des Pauvres, c’était de secourir les pauvres gens. Les Petites Sœurs des Pauvres est une communauté qui s'occupe des pauvres.

--ca favorisait les mieux nantis?  On reconnait un certain type de défroquée de 1970...


Dès l'âge de 12 ans, je faisais aussi partie du groupe La Croisade Eucharistique.  Puis, évidemment, les prêtres en profitaient pour nous enseigner les dogmes et les doctrines. A ce moment, mon lavage de cerveau avait commencé. On nous présentait Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus comme modèle à suivre. Les religieux et religieuses et les prêtres nous disaient qu’être tout à Dieu pour Dieu, lui consacrer toute notre vie était la plus parfaite des vocations. Alors pour la jeune Andréa, 14 ans 15 ans, ce que les prêtres disaient, c'était  la vérité avec un grand V.  Aujourd'hui, j'ai découvert que le mariage, donner la vie à un enfant, c’est ce qu'il y a de plus beau au monde, c'est très, très beau. Dire que le célibat est supérieur au mariage -c'est ce qu'on disait dans le temps- c’est faux ! La vérité à l’envers ce n'est pas la vérité, bon!

--oui c'est faux, c'est pas le célibat qui est valable, c'est le sacrifice de tout par le célibat.


Donc dès 16 ans, je suis entrée chez les Petites Soeurs des Pauvres pour les deux motifs suivant: aider les pauvres et développer une vie intérieure, suivre Jésus. Qu’on ait fait du bien, on ne peut pas regretter cela. Je n'en veux pas aux religieux et religieuses à qui on demandait beaucoup dans les secteurs éducatif et hospitalier. Ils ont accompli de très belles œuvres humanitaires; ils ont fait du très beau travail. Cependant, il faut se le dire, les religieux et religieuses ont été victimes de la religion, soumis à des règlements, comme  vous allez voir, absurdes et inhumains. Je n’ai rien contre l’Évangile, au contraire. Ici je me permets de vous donner des exemples. La vie des Petites Sœurs est une vie de dévouement, cédulée du matin au soir, du soir au matin. Là, je n’ai pas eu le temps de penser, de réfléchir, de m’adonner dans le feu de l’action à la contemplation pour comprendre cette vie intérieure qu'on m’avait fait miroiter.

--ca c'est le travail du noviciat et du scolasticat. Il n'est pas impossible qu'elle ait mis à coté de la plaque; mais il est bien plus vraisemblable que c'est la crise postconciliaire locale qui l'a déboussollée en sapant une partie des bases sur lesquelles ses décisions s'étaient construites.
L'idée que les religieux auraient été victimes de la religion est vraiment bizarre et indicative: on comprend tout de suite la décadence de la génération défroquée, qui allait monter à l'assaut contre sa propre religion!



Alors j'ai demandé de passer chez le Carmélites cloîtrées. J'ai connu beaucoup d'obstacles sur mon chemin. Finalement, une fois chez les Carmélites, ça m'a sauté aux yeux. C'est une secte. Je m'excuse. Pour moi, c’est ça! Mais vous pouvez ne pas partager ma pensée. Pour moi, religieuse cloîtrée, une clôture enfermée, comme mon père disait c'est comme une prison. Je vous donne juste un exemple. Mes parents sont venus me voir à travers une grille, formée de tous petits carreaux; ils ne pouvaient même pas me toucher. Mon père sortait, rentrait, sortait, rentrait.... Alors j’ai dit à Maman,  « qu'est-ce qu'il a papa? ».  Maman se ravise et elle me dit, « Bon, tu veux le savoir? Ton père n'accepte pas que tu sois ici parce que c'est comme dans une prison. Nous, on t'a donné la vie. Nous sommes tes parents et c’est comme si nous étions contagieux. On n’a même pas le droit de te toucher et de t'embrasser. Tu ne trouves pas que c'est dur ça pour nous?». Et ma mère d’ajouter: « À part de ça, c'est contre l'Évangile. Jésus n'a pas mis une barrière entre lui et la vierge. C'est quoi cet affaire là? ».  Ça fait réfléchir, ça!

Nous étions enfermées dans un cloître, alors que Jésus avait dit « allez vers les orphelins et les pauvres, les prisonniers ». Ces pratiques sont antiévangéliques. Ma mère avait raison. Est-ce que Dieu veut toutes ces femmes pour lui tout seul? Si oui, mon mari dit qu’il serait donc un égoïste...

--Superficiel, même s'il est vrai que la vie contemplative soit des plus difficiles à comprendre pour des mondains. Bien sur que c'est une prison, mais pour se libérer du monde, par ascétisme. Non qu'il soit toujours mauvais, mais il est toujours distrayant par rapport à certains objectifs.


Dans le fond, ce sont de tels événements concrets qui m'ont fait cheminer et réfléchir. Je me suis aperçue que pour toutes ces femmes, c'était vraiment une vie renfermée sur soi. Pour moi, ça donne quoi mon bon Dieu, une sainteté à acquérir, par des prières à répéter comme des perroquets…« Notre père, que ton nom soit sanctifié... »? Il faut savoir intérioriser sa prière en l’approfondissant. Par exemple, en disant « que ton règne de paix vienne en moi » etc… laisser  pénétrer en soi cette paix que l’on demande.

--oui, ca existe aussi au cloitre



Aussi, j’ai été témoin de pénitences qui frisent la folie. Par exemple, on se donnait le fouet à tous les vendredis.  Au réfectoire où on prenait les repas, j’ai vu une religieuse allongée par terre avec une couronne d'épine sur la tête. Un bon soir, une autre, appelée  la mère Sous-Prieure, s’était mise à frapper à chaque cellule en disant: « Mes Soeurs, priez pour moi, le diable est après moi…je vais me  damner ». Ça fait réfléchir ça!

--oui mais ce n'est pas essentiel à la vie cloitrée, qui peut connaitre certains excès.


À la vue d’un homme quelconque, un ouvrier ou n’importe, même un prêtre qui donne une conférence, il faillait vite se voiler le visage. C’est quoi ces peurs de l’autre, ces peurs du sexe, du corps, alors que le corps, c’est quelque chose de beau, de bien? Cela m’a amené à des prises de conscience. Si on avait présenté le corps sous un angle plus positif, au lieu de l’associer à un instrument du péché, je pense qu’il y aurait moins de déviation.

--comme aujourd'hui avec les scandales?


On nous présentait Ste-Thérèse de l’Enfant Jésus comme étant la gloire de  l'Église. Moi, je dis que c’est une honte. Oui, l'Église devrait avoir honte. Une jeune fille de 24 ans qu'on laisse mourir de jeûne, de froid et de pénitence et qui, par conséquence, devient tuberculeuse, n'est-ce pas honteux? Aujourd'hui, les parents les amèneraient en cour. Personnellement, moi, je suis sortie du cloître atteinte de tuberculose. J'ai entendu la Mère Supérieure dire à la Soeur provinciale  "Nous n'avons pas de choix. Il faut la faire soigner parce que son frère est avocat et la famille pourrait revenir contre nous ». Donc, ça veut dire que si vous étiez une religieuse d'une famille sans professionnel, on vous laisserait mourir comme Thérèse de l'Enfant Jésus pour ensuite peut-être vous  canoniser et faire de vous une sainte à adorer!

--Non, ca veut dire simplement que s'il y a de l'hostilité externe, il faut en tenir compte. La gloire de Thérèse vient de sa mystique, pas de la turberculose.


L'esprit ou la loi?  Les Indiens d'Amérique ont en général un sens inné du sacré dit spirituel et mystique, un sens qui se concrétise dans un culte d'admiration et de respect envers la nature, le soleil, l'eau, les arbres, les enfants, l'humain, la personne. Pour eux, c’est ça la richesse, le sacré, le trésor.

--tu vas nous faire pleurer...


Cette foi dans la nature et la vie est logique et est à la base de toutes civilisations. Pour les Amérindiens, c'est l'esprit, une spiritualité laïque qui commandait la loi, la loi du respect envers la nature. Cette loi va dans le sens de l'esprit, la loi naturelle inscrite dans le coeur de tous les humains. Comme nous savons par l'histoire, les Père Oblats et l’Église catholique au XIX siècle ont conquis la Terre des Amérindiens. Dès lors leur foi ne devait plus reposer sur la nature et sur la vie, mais sur un Dieu mort et crucifié. Ils devaient troquer leur foi en la vie contre la foi en la mort et la résurrection. L'Église refusait d’écouter les Amérindiens qui essayaient de comprendre la nature en elle-même, pour qui Dieu, la divinité, c'était la vie. Au lieu elle essayait de leur faire comprendre Dieu suivant une théologie tricotée dans toutes sortes d’hypothèses.

--La religion panthéiste est théiste, difficile de voir en quoi c'est laic... Le christianisme est différent du paganisme, c'est tout, on voit très difficilement en quoi le grand tout, différent du simple matérialisme, est différent d'une hypopthèse, qu'elle dit d'ailleurs croire, ne pas savoir.


. Avec l’Église la nature se voit privée, je dirais, de son sens sacré. ... Les prêtres, les religieux et religieuses étaient sacrés, alors que les gens du peuple étaient profanes. Et le profane, c’était le mauvais et le dangereux. Voici l'éducation religieuse que j'ai eue en communauté. Ce qui m’amène à dire que l'Église a détourné l'humanité de la nature et de la vie.

--en un sens oui, à cause du péché originel contre lequel il faut lutter, pour atteindre la nature et la vie authentique.
Elle répète Nietzsche le psychopathe mort enfermé.


Maintenant voyons de plus près comment on a séparé les choses. On a d’abord juxtaposé des forces pour ensuite les diviser et les opposer les unes aux autres. Par exemple, l’âme de l'homme est immortelle par opposition au corps mortel qu'il faut mépriser comme un instrument du mal. Le religieux et le laïque sont en opposition. Les religieux sont supérieurs. Les laïques sont inférieurs. La virginité s’oppose à la maternité, la virginité étant considérée supérieure. Bref, tout ce qui était naturel est suspect, voire même dangereux.

--simplisme. Le dualisme vient du divin Platon d'abord. Les religieux ne sont pas supérieurs, seul leur état de vie l'est. En quoi le laic est il plus naturel?


Donc, en conclusion, pour moi la religion, toutes les religions, ne viennent pas de Dieu, comme on veut nous le faire accroire, mais viennent des hommes qui veulent s'attribuer des pouvoirs sur le  monde, la société et les personnes pour dominer leurs consciences.

--comment le panthéisme peut il être exclu de ces choses qui ne viennent pas de Dieu mais des hommes pour dominer? Et les unitariens? Et les spiritualités?  ce dernier terme n'est qu'un jeu de mot pour désigner la relizion cucu.


D'ailleurs,doctrines, le mot le dit, veut dire endoctrinement. C’est quelque chose à ne pas remettre en question, comme  écrit dans le ciment. Prenons, par exemple, l'infaillibilité du pape. Le pape actuel, entre parenthèses, je me permets de le dire puisque c'est écrit partout dans les journaux et ce n'est donc pas un secret ou une calomnie, il est vraiment rétrograde, puisqu'il est plus attaché à la tradition qu’à l’évolution de la spiritualité humaine, une spiritualité à proclamer pourtant. ...

--Si on est chrétien la norme c'est le Christ, or une évolution n'est pas spécifiquement chrétienne, ca peut être panthéiste, nazis (ils aimaient beaucoup le panthéisme) etc.
Le panthéisme n'est rien d'autre que la doctrine du grand tout, qui s'oppose doctrinalement aux autres positions, au catholicisme par exemple.



Il y des sacrements qui viennent des rites païens. On voulait les supplanter pour quelque chose de parallèle.  D’après moi, toutes les religions sont basées sur des doctrines erronées et des dogmes qui ne sont que mensonges. On a vraiment dévié de ce que Jésus voulait, une spiritualité laïque qui comprend des valeurs humanitaires et universels.

--donc elle a la doctrine que ces doctrines sont erronées, elle n'est pas au dessus. Pourquoi sa doctrine serait-elle vraie, puisqu'elle est agnostique?


..... Monsieur Gravel a dit que la foi est une valeur. Non! La foi n’est pas une valeur. La foi est une croyance. Et selon l’Église une vertu théologale.  Cela c’est de la démagogie pour venir chercher les gens.

Les valeurs ce sont par exemple, la démocratie, la justice, la paix, le respect de la nature.

--IL n'y a pas opposition entre valeur et croyance, car croyance veut dire confiance. Or la confiance bien placée est une valeur.


La spiritualité, c'est méditer, réfléchir, contempler. Pour moi, la spiritualité c'est avant tout une présence, une présence à soi-même, un temps de silence, être à l’écoute de son intérieur. ...

--c'est seulement de la psycho.  En un sens si large le satanisme est aussi une spiritualité...


Contempler, c'est  regarder. Mais regarder tellement que ce que tu regardes entre en toi. Regarder dans un coucher de soleil ou des fleurs, tout ce qui se dégage de reflets, de beauté, de sacré.

--tu vas nous faire pleurer...  

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Remarques:
-en quoi croyance protestante libérale ou unitarienne est elle moins mesongère?
-Le Christ "spirituel" a t dit que la religion judaique était un mensonge?
-Derrière ces niaiseries et l'idée que  la spiritualité  positive n'est pas une foi  se cache tout simplement la relizion cucu de ses conférences de 1975.




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Extrait d'un autre article:

"
savie est intégralement orientée vers la prière, qu’elle a pris le temps de penser et de se questionner sur les règlements qu’elle trouvait absurdes et sévères, comme le jeûne ou le silence, par exemple. Assaillie par la tuberculose, elle a du être soignée à l’extérieur du monastère et en a profité pour se procurer des livres interdits aux Carmélites. « J’en ai conclu que la religion allait contre la nature humaine », rapporte-elle. Face à cette prise de conscience, Andréa Richard a refusé de boire le calice jusqu’à la lie. Elle a rendu son voile à l’âge de 40 ans.

?Aujourd’hui agnostique assumée, elle est comme Saint-Thomas : elle ne croit que ce qu’elle voit. « Je pense que c’est la logique d’être agnostique, dit-elle. Selon les découvertes historiques, scientifiques et archéologiques, rien ne prouve qu’il y ait un dieu. » D’ailleurs, Andréa proclame qu’elle ne s’est « jamais sentie aussi libre et libérée » que depuis qu’elle a défroqué

--Of course, la génération défroquée... Mais sa liberté va frapper un mur extrêmement dur bientot...
Aucune science empirique ne peut prouver qu'il y ait un Dieu, ni que tuer son père est moralement mal, c'est une affaire de philosophie, elle met à coté de la plaque avec grand simplisme.

Chriscato94

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